S. f. (Littérature) se prend aussi en particulier pour un recueil des épigrammes de divers auteurs Grecs. (G)
Il y a une anthologie imprimée, mais qui n'est pas, à beaucoup près, si complete que l'anthologie manuscrite de Guyet, copiée sur celle de Saumaise, et qui après avoir appartenu à Menage, fait aujourd'hui partie des manuscrits de la bibliothèque du Roi. M. Boivin dans la notice qu'il en a donnée, tom. II. des Mém. de l'Acad. des Belles-Lettres, pag. 264. dit qu'elle contient plus de 700 épigrammes, qui forment environ trois mille vers. Elle est divisée en cinq livres ou parties, dont la première et la seconde sont composées d'épigrammes excessivement licentieuses. La troisième a pour titre ; c'est ainsi qu'on nommait les épigrammes qui servaient d'inscriptions aux offrandes que l'on faisait aux dieux. La quatrième contient des inscriptions de tombeaux, ce que nous appelons épitaphes. La cinquième comprend des épigrammes sur divers sujets, dont quelques-uns sont inventés à plaisir ; l'auteur du recueil les nomme , épigrammes d'ostentation, où le poète ne cherche qu'à faire paraitre son esprit. Au reste la plupart de ces épigrammes approchent plus de nos madrigaux ou du style des inscriptions antiques que de la manière de Martial et de nos épigrammatistes Latins. V. ÉPIGRAMME.
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