(Géographie) ville de Perse, capitale d'un royaume particulier qu'on nommait Laristan : elle faisait le lieu de la résidence du roi, lorsque les Guèbres, adorateurs du feu, étaient maîtres de ce pays-là. Le grand Schach Abas leur ôta cette ville, et maintenant il y a un khan qui y réside, et commande à toute la province que l'on nomme Ghermés, et qui s'étend jusqu'aux portes de Gommeron. Lar en est situé à quatre journées, à mi-chemin de Schiras à Mina, sur un rocher, dans un terroir couvert de palmiers, d'orangers, de citronniers et de tamarisques ; elle est sans murailles, et n'a rien qui mérite d'être vu, que la maison du khan, la place, les bazars et le château ; cependant Thevenot, Gemelli Carreri, Lebrun, Tavernier et Chardin ont tous décrit cette petite ville. Les uns orthographient Laar, d'autres Laer, d'autres Lar, et d'autres Lara. Corneille en fait trois articles, aux mots Laar, Lar et Lara. La Martinière en parle deux fois sous le mot Laar et Lar ; mais le second article contient des détails qui ne sont pas dans le premier. Long. de cette ville 72. 20. lat. 27. 17. (D.J.)