Géographie

(Géographie) bourgade et royaume d'Afrique sur la côte méridionale de la Guinée. L'air y est mal sain, et le terrain sec et maigre. Long. de la Bourgade, 25. 35. lat. 6. (D.J.)
(Géographie) ville d'Angleterre dans la province à laquelle elle donne son nom, et dont elle est la capitale, avec un évêché suffragant de Cantorberi, fondé par Henri VIII. qui établit six nouveaux évêchés en Angleterre, après qu'il en eut supprimé tous les couvens. Oxford est au confluent du Cherwel et de l'Issis, à 16 milles S. O. de Buckingham, 45 O. de Londres, 60 S. O. de Cambridge. Long. suivant Cassini, 16. 17. 30. Long. suivant Halley, 16. 15. 30. lat. suivant les mêmes, 50. 45.

L'université d'Oxford, érigée en 895, est une des plus fameuses qu'il y ait au monde. Elle a 25 collèges, dont 18 ont de grands revenus. Ils entretiennent chacun un certain nombre de fellows ou aggregés, et de scolars ou étudiants ; en sorte qu'on compte à Oxford jusqu'à mille étudiants entretenus par les collèges, et deux mille qui ne le sont pas. Chaque collège a sa bibliothéque ; la plus belle est celle de Bodley, the Bodleyan library, qui contient un grand nombre de manuscrits orientaux. Il y a 16 professeurs et un orateur public dans cette université.

(Géographie) province maritime d'Angleterre au diocése d'Oxford, avec titre de comté. Elle a 130 milles de tour, et environ 534 milles arpens. L'air y est bon, et le terrain fertîle en blé, fruits et pâturages. Elle est arrosée par la Tamise, le Cheweld, le Windruds, l'Evenlode, etc. Richard Plot vous instruira de l'histoire naturelle de cette province ; son ouvrage intitulé, the natural history of Oxford-shire, a paru pour la première fois à Oxford, en 1676 in-fol. mais il a été réimprimé en 1686 et en 1705. (D.J.)
(Géographie) grande province du Japon dans l'île de Niphon, dont elle fait la pointe septentrionale du côté de l'orient. (D.J.)
(Géographie) ville d'Egypte, sur la rive occidentale du Nil dans un nôme dont elle était la capitale, et qui prenait d'elle le nom d'Oxyrynchites nomos. Elle prenait elle-même le sien d'un poisson qu'on y adorait, et que l'on appelait Oxyrynque, , à cause de son museau pointu. Ce poisson avait un temple dans cette ville ; et Strabon, l. XVII. p. 812. observe que les autres peuples de l'Egypte l'adoraient aussi. Aelien, l. X. c. xlvj. dans son histoire des animaux, n'a eu garde d'oublier un poisson à qui l'on avait rendu de si grands honneurs. L Oxyrynque, dit-il, est nourri dans le Nil, et il y a un nôme qui en prend le nom ; ce poisson y est honoré d'un culte religieux. Etienne le géographe dit la même chose.