Géographie

(Lexicographie géographique) nom dont les Grecs usaient pour désigner la mer, et que les Latins reçurent dans leur langue ; quoiqu'il semble dans sa propre signification vouloir dire la haute mer ; Ptolomée néanmoins donne ce nom à toutes les mers particulières. Voyez MER.

S. f. c'est, en Géographie, une portion ou une étendue de terre jointe au continent par un col étroit, tout le reste étant environné d'eau. Voyez ISTHME.

Ce mot est composé des mots latins pene et insula, c'est-à-dire presqu'île ; tel est le Péloponnèse ou la Morée ; tels sont aussi l'Italie, le Jutland, etc.

On a aussi appelé la Chersonese peninsule. Voyez CHERSONESE.

S. f. en Géographie ; c'est proprement et en général un pays où il y a cinq villes.

Ce nom a été donné à plusieurs contrées, particulièrement à la vallée où étaient les cinq villes infâmes, qui furent détruites par une pluie de feu et de pierre du temps d'Abraham. On croit communément que ce pays était l'endroit où est à-présent le lac Asphaltite ou la mer Morte. Sanson le place dans le voisinage de ce lac, mais sans en apporter aucune preuve. D'Herbelot l'appelle la pentapole des sodomites.

S. m. pl. En Géographie, sont les habitants de la terre dont l'ombre parcourt successivement tous les points de l'horizon en un seul et même jour.

Ce mot est formé de , autour, et , ombre,

(Littérature et Géographie) on trouve ce nom dans Suétone, in Tiberio, qui veut désigner par-là les habitants de Pollentia : mais comme il y a eu plusieurs villes de ce nom, savoir l'une dans une des îles Baléares, une autre dans le Picenum, et une autre dans les Alpes ; voilà la difficulté de décider de laquelle Suétone entend parler. Il semble néanmoins qu'il doit être question de cette dernière. Ce que Suétone ajoute un peu plus bas, du royaume de Cottus, parait le prouver, car ce royaume était dans le quartier des Alpes appelé les Alpes cottiennes. (D.J.)