S. m. (Histoire des Armures françaises) cotte de maille à manches et gorgerin, qui tenait lieu de hausse-col, brassarts, et cuissarts.

C'était une ancienne armure défensive, faite de plusieurs mailles de fer, comme hameçons accrochés ensemble. " Tous leudes et nobles de ce temps-là, dit Fauchet, étaient hommes d'armes, et servants à cheval ; la force des François nobles gissait en gendarmes et chevaliers vêtus de loriques, appelées haubers, possible parce qu'ils étaient blancs, et reluisaient à cause des mailles du fer poli, dont étaient faites lesdites loriques "

Cette cotte de maille de fer à l'épreuve de l'épée, faisait une des parties principales de l'armure des chevaliers, en particulier dans le temps de l'ancienne chevalerie ; M. le Laboureur croit que le hauber des écuyers était plus leger et de moindre résistance contre les coups, que celui des chevaliers ; il est dumoins certain, que pour leur armure de tête, ils ne portaient qu'un bonnet ou chapeau de fer, moins fort que le casque ou le heaume du chevalier, et qui ne pouvait être chargé de timbre, cimier, ni d'autres ornements. Il résulte de-là, qu'il y avait des haubers de différentes forces, et qu'il n'appartenait pas aux pauvres écuyers d'être aussi invulnérables que leurs maîtres ; c'est ce que Sancho Pança représentait quelquefois à don Quichotte.