S. f. (Art militaire) c'était une espèce de dard composé d'artifice, qu'on tirait avec l'arc contre les tours des assiégés pour y mettre le feu.

La falarique était beaucoup plus grosse que le malleolus, autre espèce de dard enflammé, qui servait à mettre le feu aux maisons ; lequel feu ne pouvait s'éteindre avec de l'eau, mais seulement en l'étouffant avec de la poussière.

Tite-Live en parlant du siège de Sagonte en Espagne, donne trois pieds de longs à la falarique ; mais Silius Italicus, en racontant le même siège, fait mention d'une falarique beaucoup plus terrible ; c'était une poutre ferrée à plusieurs pointes, chargée de feux d'artifice, qui était jetée par la catapulte ou par la baliste. Daniel, hist. de la milice franç. (Q)