Art militaire

(ARMES) Histoire moderne armes innocentes et qui ne pouvaient blesser ; c'est l'opposé d'armes à outrance : ce fut des premières seulement qu'on usa d'abord dans les tournois ; mais bientôt une valeur mal-entendue remit des fers aux lances, rendit des pointes aux épées, et ensanglanta des jeux où il n'était question que de montrer de l'adresse.
S. m. (Art militaire) épée de fin acier fort tranchante, large, et courte.

ou PIé DE BICHE, s. m. (Histoire moderne et Art militaire) espèce de bandage de fer qui se portait à la ceinture, et dont on se servait autrefois pour tendre l'arc, d'où l'on a fait le substantif cranequinier. Les cranequiniers étaient une sorte d'arbalétriers : il y en avait à pied et à cheval ; ils portaient des arbaletes legeres. Ces arbaletes furent d'abord de bois ; on les fit ensuite de corne, et enfin d'acier. Le grand maître de l'artillerie a succédé à celui des arbalétriers et cranequiniers.
S. m. (Art militaire et Histoire Moderne) homme de guerre allant à cheval et armé d'un habillement de tête semblable au heaume ou casque. On formait des corps de crenequiniers dans notre ancienne milice.
S. f. (Art militaire) gros poignard dont on se servait autrefois dans les combats singuliers. (Q)

DAGUE DE PREVOT, (Marine) c'est un bout de corde dont le prevôt donne des coups aux matelots pour les châtier, lorsqu'ils y ont été condamnés pour s'être mal comportés. (Z)

DAGUE, (Vénerie) c'est le premier bois du cerf pendant sa seconde année ; il forme sa première tête ; il a six à sept pouces de longueur.