S. m. (Histoire moderne) nom de celui qui portait le gonfanon ou la bannière de l'église. (G)

GONFALONIER, (Histoire moderne) chef du gouvernement de Florence, dans le temps que cet état était républicain. Il y a encore à Sienne trois gonfaloniers ou capitaines, qui commandent chacun à un des trois quartiers de la ville. La république de Lucques est gouvernée par un gonfalonier choisi d'entre les nobles. Il n'est que deux mois en charge ; il a une garde de cent hommes, et loge dans le palais de la république. On lui donne pour adjoints dans l'administration des affaires, neuf conseillers dont le pouvoir ne dure que deux mois comme le sien ; mais ni lui ni eux ne peuvent rien entreprendre d'important sans la participation et l'aveu du grand-conseil qui est composé de vingt-six citoyens. Le magistrat de police de Sienne conserve aussi le titre de gonfalonier, et porte pour marque de sa dignité une robe ou manteau d'écarlate, par-dessus un habit noir ; son autorité est fort bornée depuis que les ducs de Toscane n'ont laissé à cette ville qu'une légère ombre de son ancienne autorité. (G)