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Catégorie parente: Histoire
Catégorie : Histoire moderne
(Histoire moderne) quête que l'on faisait en quelques diocèses le premier jour de l'an pour les cierges de l'église. Il parait que cette cérémonie instituée d'abord pour une bonne fin, dégénéra ensuite en abus. Cette quête se faisait par de jeunes gens de l'un et de l'autre sexe : ils choisissaient un chef qu'ils appelaient leur follet, sous la conduite duquel ils commettaient, même dans les églises, des extravagances qui approchaient fort de la fête des Fous. Voyez FETE DES FOUS.

Cette coutume fut abolie dans le diocèse d'Angers en 1595 par une ordonnance synodale : mais on la pratiqua encore hors des églises ; ce qui obligea un autre synode en 1668 de défendre cette quête qui se faisait dans les maisons avec beaucoup de licence et de scandale, les garçons et les filles y dansant et chantant des chansons dissolues. On y donnait aussi le nom de bachelettes à cette folle réjouissance, peut-être à cause des filles qui s'y assemblaient, et qu'en langage du vieux temps on appelait bachelettes. Thiers, Traité des Jeux.

AU GUI L'AN NEUF, (Histoire ancienne) cri ou refrain des anciens Druides, lorsqu'ayant cueilli le gui de chêne le premier jour de l'an, ils allaient le porter en pompe soit dans les villes, soit dans les campagnes voisines de leurs forêts. On cueillait ce gui avec beaucoup de cérémonies dans le mois de Décembre ; au premier jour de l'an, on l'envoyait aux grands, et on le distribuait pour étrennes au peuple, qui le regardait comme un remède à tous maux, et le portait pendu au cou, à la guerre, etc. On en trouvait dans toutes les maisons et dans les temples. (G)




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