(Histoire moderne) espèce de cartel ou de défi pour s'engager dans un combat, qui devait se donner à jour nommé, c'est-à-dire lorsqu'une personne provoquait quelqu'un pour décider une dispute par un combat ou duel, et qu'il jetait à bas son gantelet, ou faisait quelque signe semblable de défi ; si alors l'autre ramassait le gantelet ou acceptait la provocation, on appelait cette action vadiare duellum, donner et prendre un gage mutuel du combat.

Dans l'affaire des templiers, le grand-maître Jacques de Molai ayant comparu devant l'archevêque de Narbonne et d'autres commissaires ecclésiastiques, leur dit que s'il avait affaire à des juges laïcs, les choses ne se passeraient pas comme on les traitait, donnant à entendre qu'il provoquerait au combat et les accusateurs et les juges, pour soutenir son innocence et celle de ses chevaliers. L'archevêque lui répondit : Nous ne sommes pas gens à recevoir un gage de bataille. Et en effet les ecclésiastiques étaient dispensés de cette sorte d'épreuve. Voyez ÉPREUVE, COMBAT, CHAMPION, etc.

VADIARE DUELLUM