Histoire moderne

ou BECZESTIE, (Histoire moderne) on nomme ainsi en Russie la punition imposée à ceux qui ont injurié quelqu'un : elle consiste dans une amende pécuniaire proportionnée au rang de celui qui a reçu l'injure ; si c'est un boyard, l'amende Ve quelquefois à deux mille roubles : si celui qui a fait l'injure est insolvable, on l'envoye à celui qu'il a lésé, qui est maître d'en faire un esclave, ou de lui faire donner le knoute.
ou BIZEHAMI, (Histoire moderne) on nomme ainsi à la cour du grand-seigneur un certain nombre de sourds et muets : ils sont en état non seulement de se faire entendre par signes, mais encore de tenir un discours suivi de cette façon. Au reste l'usage de parler par signes est si commun dans le serrail, que presque tout le monde y entend ce langage. On choisit quelques-uns de ces bizebanis pour servir de bouffons à amuser sa hautesse.
(Histoire moderne) c’est ainsi qu’on appelle à Rome une tête antique de pierre, près l’église de Sainte-Marie en Cosmédine, qui a la bouche ouverte : l’on en rapporte une chose bien extravagante ; c’est que les femmes de Rome soupçonnées de galanterie, pour désabuser leurs maris jaloux et prouver leur innocence, fourraient leur main dans cette bouche, et qu’on était dans la persuasion qu’elle se fermait, lorsque la prétendue innocence n’était pas bien avérée.
(Histoire moderne) c'est le nom qu'on donne en Pologne à un magistrat dont la charge est de veiller sur les bâtiments : c'est ce qu'était un édîle chez les Romains.
S. f. (Histoire moderne) c'est un droit de corvée qui appartient aux seigneurs dans quelques provinces ; leurs vassaux sont en vertu de ce droit, obligés de leur fournir deux bœufs ou une charrette, pour aller pour eux au vin, ou en leurs vignobles, dans le temps de la vendange.