Histoire moderne

(Histoire moderne) c'est un écueil fameux qui se trouve dans le golfe de Bothnie, qui se présente de loin comme un grand château bien bâti, et qui de près n'est qu'un assemblage de rochers.
S. m. (Histoire moderne) sorte d'habillement de peau ou d'étoffe ; qui sert à couvrir la tête.

L'époque de l'usage des bonnets et des chapeaux en France se rapporte à l'an 1449 ; ce fut à l'entrée de Charles VII. à Rouen, qu'on commença à en voir : on s'était jusqu'alors servi de chaperons ou de capuchons. M. le Gendre en fait remonter l'origine plus haut ; on commença dit-il, sous Charles V. à rabattre sur les épaules les angles des chaperons, et à se couvrir la tête de bonnets, qu'on appela mortiers, lorsqu'ils étaient de velours, et simplement bonnets, s'ils étaient faits de laine. Le mortier était galonné ; le bonnet au contraire n'avait pour ornement que deux espèces de cornes fort peu élevées, dont l'une servait à le mettre sur la tête, et l'autre à se découvrir. Il n'y avait que le roi, les princes, et les chevaliers qui portassent le mortier. Voyez MORTIER.

S. m. pl. (Histoire moderne) c'est le nom qu'on donna à une milice levée par François II. duc de Bretagne, dans la guerre qu'il eut en 1468 contre Louis XI. Ce duc en attendant les secours que le Roi d'Angleterre devait lui fournir, fit lever dix mille hommes de nouvelle milice, composée de gens du commun : on choisissait les plus robustes qu'on pouvait trouver ; c'est ce qui les fit nommer bons-corps.
(Histoire moderne) philosophes et ministres de la religion chez les Japonais. Ils ont des universités où ils enseignent les sciences et les mystères de leur secte ; et si l'on en croit un jésuite, auteur de l'histoire de l'église du Japon, ils ont disputé avec autant de force que de subtilité contre nos plus savants missionnaires. Les auteurs sont fort partagés sur ce qui concerne leurs mœurs : les uns nous dépeignent les bonzes comme des cyniques abandonnés aux plus infames désordres ; d'autres au contraire assurent qu'ils gardent la continence, vivent en commun, et qu'il y a des couvens de filles de leur ordre. Ils reconnaissent pour leur chef un certain Combadaxi, qui leur enseigna les premiers principes des arts et des sciences, et dont ils attendent la venue dans des millions d'années ; car, à les en croire, il n'est point mort, et n'a fait que disparaitre de dessus la terre. On donne aussi le nom de bonzes aux prêtres de plusieurs autres peuples des Indes orientales. (G)

S. m. (Histoire moderne) nom qu'on donnait anciennement en Angleterre au doyen ou chef d'une certaine société qu'on appelait décurie, parce qu'elle était composée de dix hommes qui se cautionnaient solidairement, et s'obligeaient envers le roi de répondre de tout ce qui pourrait se commettre de contraire aux lois par leurs associés. Si l'un d'eux venait à prendre la fuite, les autres étaient tenus de le représenter dans le terme de trente jours ; ou de satisfaire pour lui, selon la qualité de la faute qu'il avait commise. Le roi Alfrede qui régnait vers l'an 880, divisa toute l'Angleterre en comtés, chaque comté en centuries, et celles-ci en décuries ou dix classes de bourgeois considérables, dont le doyen fut appelé borsholder, c'est-à-dire le principal répondant, ou le vieillard du bourg. Spelman, gloss. archeolog. Voyez DIXAINE. (G)