Histoire moderne

v. neut. (Histoire moderne) manière de donner son suffrage dans les élections, etc. par le moyen de certaines petites balles de diverses couleurs ; en France on les nomme des ballotes : l'usage est de les mettre secrètement dans une boite. (G)
S. m. (Histoire moderne) sorte d'azamoglans ou valets du serrail, occupés à fendre, scier et porter le bois dans les appartements. Leur nom vient de balta, qui en langue turque signifie hache ou coignée. Les baltagis, portent le bois par tout le serrail, et jusqu'aux portes de l'appartement des femmes, où les eunuques noirs viennent le prendre, parce qu'ils ont seuls droit d'y entrer. Le vizir Mehemet Kuperli sous Achmet III. avait été baltagi ; et il en retint le nom même dans son élévation, selon la coutume des Turcs, qui portent sans rougir le nom de leur première profession. Guer, mœurs et usages des Turcs, tome II. (G)
(Histoire moderne) mot de la basse latinité, qui exprime dans l'université d'Oxford l'expulsion d'un membre qui a mérité cette peine. On affichait dans un carrefour ou autre endroit public, la sentence d'expulsion, à ce que nul n'en prétendit cause d'ignorance. (G)
S. m. (Histoire moderne) nom de secte et de religieux Japonais, dont la prière et la méditation est l'occupation continuelle.
S. f. (Histoire moderne) c'est, en vieux langage, l'armure des chevaux des anciens chevaliers et soldats qui étaient équipés de tout point ; elle était de fer ou de cuir, et couvrait le cou, le poitrail, et les épaules du cheval ; c'est ce qu'on appelait equi cataphracti. (G)

BARDE ou PANNEAU, (Manège et Sellier) longue selle qui n'a ni fer, ni bois, ni arçons, et qui est faite de grosse toîle piquée et bourrée. Grison et plusieurs autres auteurs Italiens veulent qu'on se serve au manège d'une bardelle pour les poulains, et d'un caveçon à mettre sous leur nez ; c'est une invention qui ne sert qu'à perdre le temps ; on appelle en Italie ceux qui trottent les poulains en bardelle, cavalcadours ou scozzoni. (V)