S. f. (Antiquité grecque) ; on nommait ainsi chez les Athéniens des tablettes de cuivre, où étaient écrits les noms de toutes les personnes dû.ment qualifiées de chaque tribu, qui aspiraient à être juges de l'aréopage. On jetait ces tablettes dans un grand vase, et l'on mettait dans un autre vase un pareil nombre de feves, dont il y en avait cent de blanches, et toutes les autres noires. On tirait le nom des candidats et les feves une par une, et tous ceux dont les noms étaient tirés conjointement avec une feve blanche, étaient reçus dans le sénat. Du temps de Solon, il n'y avait que quatre tribus, dont chacune élisait cent sénateurs ; de sorte qu'alors l'aréopage n'était composé que de quatre cent membres ; mais le nombre des tributs ayant ensuite été augmenté, le nombre des sénateurs le fut aussi proportionnellement : cependant la manière de les élire subsista toujours la même. Potter, Archaeol. graec. tom. I. p. 97. (D.J.)