S. m. (Antiquité grecque) officier qui présidait aux xystes et au stade. Son autorité s'étendait, non sur tout ce Gymnase ; mais seulement sur tous les endroits de cet édifice, où s'exerçaient les athletes, c'est-à-dire sur les xystes, le stade, la palestre, comme l'insinue Tertullien, et comme il est facîle de le conjecturer d'une ancienne inscription grecque, qu'on lit à Rome sur le piédestal d'une statue, dans le forum Trajani, et qui est rapportée en latin par Mercurial. Au reste, si le xystarque n'était pas précisément le même que le gymnasiarque, on doit se persuader qu'il lui était peu inférieur, et qu'il tenait dans le Gymnase un rang très-honorable, puisque Ammian Marcellin fait mention en quelque endroit, de la pourpre et de la couronne du xystarque ; ce qui prouve que cet officier présidait aux jeux et aux exercices. (D.J.)