Antiquité grecque

, (Antiquité grecque) espèce de creux, de fossé, qui tenait lieu d'autel chez les Grecs, quand ils sacrifiaient aux dieux infernaux. Potter, Archaeol. graec. lib. II. c. IIe tome I. p. 192. (D.J.)
, (Antiquité grecque) les leiturges chez les Atheniens, dit le savant Potter, étaient des personnes d'un rang et d'une fortune considérables, qui se trouvaient en conséquence obligés par leur tribu ou par toutes les tribus, de s'acquitter de quelque devoir important au bien de l'état, et même dans les occasions pressantes, de fournir à leurs propres frais certaines choses à la république. Voyez Potter, Archaeol. graec. l. I. c. 15.
S. m. (Antiquité grecque) , registre public de la ville d'Athènes, dans lequel on écrivait le nom de tous les citoyens, d'abord qu'ils avaient atteint l'âge prescrit, pour être admis à l'héritage paternel ; cet âge était celui de vingt ans. Potter, archaeol. graec. lib. I. cap. XIIIe tom. I. p. 79. (D.J.)

LEUCOMA, s. m. en Chirurgie, est une petite tache blanche sur la cornée de l'oeil, appelée en latin albugo, et en français taye. Le mot grec vient de , blanc.

S. m. (Antiquité grecque) en grec , officier ou magistrat d'Athènes, employé principalement à tenir registre de l'âge et des qualités de l'esprit et du cœur de tous les citoyens qui pouvaient avoir droit de suffrage dans les assemblées.

M. Potter dans ses Archoeol. grecques, liv. I. ch. XVIe dit que les lexiarques étaient au nombre de six en chef, assistés de trente autres personnes sous leurs ordres.

Ils enregistraient tous les citoyens capables de voter dans une des quatre tribus de la république. On tirait ensuite de chacune de ces tribus un certain nombre de sujets pour former les prytanes de l'année, et travailler dans les différents bureaux où on les distribuait, selon les matières dont la discussion leur était renvoyée.

S. m. (Antiquité grecque) ; nom d'un magistrat très-distingué à Athènes, préposé pour recevoir les comptes de tous ceux qui sortaient de charge. Le sénat même de l'Aréopage, ainsi que les autres tribunaux, était obligé à une reddition de compte devant les logistes, et à ce qu'on croit tous les ans.

Les logistes répondaient assez bien à ceux qu'on nommait à Rome recuperatores pecuniarum repetundarum ; mais ils ne répondent pas également à nos maîtres des comptes en France, puisque la juridiction et l'inspection de nos maîtres des comptes ne s'étend pas à toute magistrature, comme celle des logistes d'Athènes.