Antiquité grecque

(Antiquité, Athènes) ; c'est ainsi que les Athéniens nommaient leurs portiques plantés d'arbres pour la promenade, de sieges pour se reposer, et de cabinets de feuillage pour se retirer ou pour converser. Potter, archaeol. graec. l. I. c. VIIIe t. I. p. 38. Voyez aussi le mot PORTIQUE. (D.J.)
(Antiquité grecque) fêtes que l'on célebrait à Erétrie en l'honneur de Diane. Hésychius qui en parle ne nous apprend point leur origine. (D.J.)
(Histoire des Empires grecs) chef de la garde tzaconienne ou lacédémonienne, que les successeurs de Constantin entretenaient auprès de leur personne. Cette garde était armée de halebardes, et revêtue de corselets qui avaient des figures de lions ; elle portait une capote de drap, et sur la tête un capuchon ; leurs pilaticia étaient à ce qu'on croit des masses d'armes, ou des banderoles attachées au bout d'un javelot. (D.J.)
(Antiquité, Athènes) ; c'était le nom qu'on donnait aux deux prêtres, chargés de purifier la ville d'Athènes dans la fête des targélies. (D.J.)
S. m. (Antiquité grecque) nom que les Grecs donnaient aux directeurs d'un repas. Cet emploi était quelquefois rempli par la personne qui donnait le repas ; quelquefois par celle qu'il nommait lui-même ; et d'autres fois surtout dans les repas par écot, le sort en décidait, ou les suffrages des convives. On le nommait aussi modimperator, ou basileus, le roi de la fête, et c'était lui qui faisait les lois tendantes à la bonne union et à la gaieté, veillant à ce qu'elles fussent bien observées ; d'où vient qu'on l'appelait par cette raison ophtalmus, l'oeil du festin.