Antiquité romaine

S. m. (Antiquité romaine) table en fer à cheval. Les Romains ayant négligé dans leurs tables l'usage de ce qu'ils appelaient triclinium, se servirent d'une table faite en forme de sigma, c'est-à-dire qui avait la figure d'un fer à cheval, autour duquel était posé un lit plus ou moins grand, fait de même en demi-cercle, selon le diamètre de la table.

Les places les plus honorables étaient celles qui se trouvaient aux deux extrémités du lit. C'était par l'intervalle du demi-cercle que l'on servait les viandes. Ce lit était fait ordinairement pour six ou sept convives : septem sigma capit, dit Martial.

S. m. (Histoire romaine) silentiarius ; nom propre d'office parmi les esclaves des Romains ; ce nom et cet office n'a été établi que vers le temps de Salvien, comme l'a prouvé Pignorius. Mais les silenciaires, dans la cour des empereurs, étaient des gens attachés au service de leur maison, et qui avaient un décurion à leur tête. Enfin le nom de silenciaire fut donné dans le bas empire, au secrétaire du cabinet de l'empereur ; Charlemagne avait un silenciaire. (D.J.)
S. m. (Antiquité romaine) silicernium festin funèbre que l'on faisait chez les Romains aux vieillards décrépits auprès d'un tombeau, comme pour leur dire le dernier adieu ; de-là vient que Térence appelle ingénieusement par métaphore silicernum un vieillard qui, courbé sous le poids des années, regarde tranquillement la pierre de la tombe où ses cendres doivent être renfermées. C'était une idée pleine de bon sens que celle du silicerne ; elle apprenait aux hommes à moins redouter la crainte de la mort. (D.J.)
S. f. (Habit des Romains) en latin syrma. Voyez SYMARE. Mais une simare d'ecclésiastique est une espèce de robe de chambre, que les prélats mettent quelquefois par dessus leur soutane. (D.J.)
S. m. (Antiquité romaine) on donnait chez les Romains ce nom à certains honneurs funébres qu'on rendait quelquefois aux morts. Festus dit que c'étaient les funérailles accompagnées de jeux dans lesquels on ne faisait paraitre que des danseurs, des sauteurs, des voltigeurs. Ces espèces de funérailles étaient opposées à celle qu'on nommait indictives, et dans lesquelles outre les danseurs et les sauteurs dont on a parlé, il y avait des désulteurs qui sautaient d'un cheval sur un autre, et peut-être aussi voltigeaient sur des chevaux. Voyez Rollin, Antiq. rom.