Antiquité romaine

S. m. (Histoire romaine) magistrat provincial qui avait sous lui un questeur et un lieutenant.

S. m. (Histoire romaine) on nommait proquesteur celui à qui le préteur d'une province faisait exercer l'emploi d'un questeur nouvellement décédé, en attendant la nomination de Rome. Il arrivait aussi que lorsque le préteur partait avant d'être remplacé, son questeur faisait les fonctions de son emploi jusqu'à l'arrivée du successeur. Rosin antiq. rom.
S. f. (Histoire romaine) publication faite par le gouvernement, ou par un chef de parti, par laquelle on décerne une peine contre ceux qui y sont désignés. Il y en avait de deux sortes chez les Romains ; l'une interdisait au proscrit le feu et l'eau jusqu'à une certaine distance de Rome, plus ou moins éloignée, selon la sévérité du decret, avec défense à qui que ce fût, de lui donner retraite dans toute l'étendue de la distance marquée. On affichait ce decret, afin que personne ne l'ignorât : le mot d'exil n'y était pas même exprimé sous la république ; mais il n'en était pas moins réel, par la nécessité où l'on était de se transporter hors les limites de ces interdictions.

(Histoire romaine) on nommait provinces consulaires celles de l'empire romain qui étaient gouvernées par des consuls après l'exercice de leur consulat. Du temps de César, il y avait sept provinces consulaires, savoir l'Espagne ultérieure, l'Espagne citérieure, la Gaule cisalpine, la Gaule transalpine, l'Esclavonie jointe à la Dalmatie, la Cilicie, et la Syrie. (D.J.)
S. m. (Antiquité romaine) on donnait ce nom dans l'antiquité à ceux des couriers romains, qui venaient apporter la nouvelle de quelque déclaration de guerre, ou de quelque bataille perdue, de quelque échec qu'avaient eu les armées romaines ; on les appelait ainsi, parce qu'ils portaient des plumes à la pointe de leurs piques ; ce mot vient du grec , une aile, et , je porte. (D.J.)