Histoire ancienne

ou AMBURBIALE SACRUM (Histoire ancienne) était une fête ou cérémonie de religion usitée chez les Romains, qui consistait à faire processionnellement le tour de la ville en-dehors. Ce mot est composé du verbe latin ambire, aller autour, et urbs, ville. Scaliger, dans ses notes sur Festus, a prétendu que les amburbia étaient la même chose que les ambarvalia ; et il n'est pas le seul qui l'ait prétendu. Les victimes qu'on menait à cette procession, et qu'on sacrifiait ensuite, s'appelaient du mot amburbium, amburbiales victimae. Voyez AMBARVALES. (G)
S. m. (Histoire ancienne) amiculum ou palla ; c'est l'habit extérieur dont les femmes se couvraient. Il parait par plusieurs antiques qu'elles le faisaient quelquefois monter comme un voîle jusque par-dessus la tête, et que les plus modestes s'en enveloppaient les bras jusqu'aux poignets. Le peplum était aussi une sorte d'habit extérieur, dont l'usage fut très-commun chez les Grecs et chez les Romains : mais il serait difficîle de distinguer ces vêtements les uns des autres ; les marbres n'aident presque point à faire ces distinctions, et les auteurs qui ont eu occasion de les nommer, ne pensaient guère à en marquer la différence.
S. f. (Histoire ancienne) nom que Marc-Antoine et Cléopatre donnèrent à la société de plaisirs qu'ils lièrent ensemble à Alexandrin. Ce mot est composé du Grec ἀμίμητος, inimitable, et de βίος, vie, c’est-à-dire vie inimitable. Ce que Plutarque en raconte dans la vie d'Antoine, prouve qu'elle était assez bien nommée pour les dépenses effroyables qu'elle entrainait, et qu'il n'était pas possible d'imiter. (G)
(Histoire ancienne) manteau leger que les femmes portaient sur leur tunique. On peut voir dans les Antiquités expliquées du P. Montfaucon une figure d'Hésione avec cet ajustement. Son manteau est frangé par le bas. Vol. III. pag. 35.
(Histoire ancienne) fêtes que les Oropiens célebraient à l'honneur du devin Amphiaraus, qui avait un oracle fameux dans le temple qu'ils lui élevèrent. Ceux qui allaient consulter l'oracle, immolaient un mouton, en étendaient à terre la peau, et s'endormaient dessus, attendant en songe l'inspiration du dieu.