(Géographie moderne) ville d'Espagne, en Catalogne, sur une petite rivière qui se rend dans le Ter, dans une plaine fertile, à 10 lieues au nord-est de Barcelone, à 14 au couchant de Girone, et à 110 au nord-est de Madrid. Cette ville est l'Ausonia des anciens, et elle était autrefois la capitale des Ausétains ; mais elle fut ruinée au ix. siècle ; elle s'est rétablie depuis, et a été décorée d'un évêché qui vaut six mille ducats de revenu. Long. 19. 52. latit. 41. 50. (D.J.)

VIC-DE-BIGORRE, (Géographie moderne) ou simplement Vic, petite ville de France, dans la Gascogne, au diocèse de Tarbes, recette du comté de Bigorre, à trois lieues au nord de Tarbes, sur le ruisseau de Sèches. C'était autrefois la résidence des comtes de Bigorre. (D.J.)

VIC EN CARLADES ou VIC-SUR-LA-CERE, (Géographie moderne) bourg de France, en Auvergne sur la Cére, et le chef-lieu du comté de Carladès. Ce bourg est considérable, et fréquenté pour les eaux minérales de sa fontaine, qu'on y Ve boire au mois de Septembre.

Cette fontaine minérale est au pied du Cantal, et à la tête d'une prairie. On la nomme dans le pays la Font-Salade, c'est-à-dire la fontaine salée. En effet ses eaux contiennent beaucoup de sel ; car une pinte d'eau minérale de Vic produit deux dragmes d'un sel nitreux alkali et fixe. Comme il s'amasse beaucoup de rouille au fond des cuves de pierre, où l'on met de cette eau, il faut qu'elle contienne en même temps des parties ferrugineuses, qui demeurent mêlées avec ce sel, de même qu'elle demeure avec le sel de tartre calciné, et elles ne se séparent qu'après que l'eau a longtemps séjourné dans des cuves de pierre. (D.J.)

VIC-LE-COMTE, (Géographie moderne) petite ville de France, dans la basse-Auvergne, au nord de Clermont, et près d'Issoire.

Le nom de Vic-le-comte, Vicus comitis, en latin barbare, a été donné à cette petite ville, parce que les derniers comtes d'Auvergne y eurent leur résidence, après avoir été réduits dans des bornes fort étroites par la confiscation que Philippe Auguste fit des biens du comte Gui, dont le fils Guillaume n'obtint qu'une fort petite portion. Louis XIV. céda Vic-le-comte avec la baronie de la Tour, aux ducs de Bouillon pour une partie de la récompense de la principauté de Sedan. Long. 20. 55. latit. 45. 32.

Vic-le-comte est connu des médecins français par les fontaines minérales, qui sont à demi-lieue de cette ville, sur le bord de l'Allier. La plus fréquentée de ces fontaines s'appelle la fontaine du Cornet ; l'eau en est un peu tiede, limpide, presque sans odeur, d'un aigre pâteux, et un peu vineux ; elle fait avec la noix de galle une teinture de rouge fort brun, et un rouge un peu violet avec la teinture de tournesol. La fontaine dite de la roche est froide, plus forte que celle du Cornet, et casse les bouteilles dans le transport ; elle a encore le désavantage d'être souvent inondée par les eaux de la rivière. Les eaux de la fontaine de Sainte-Marguerite sont froides, et plus agréables à boire que celles du Cornet. La quatrième fontaine est une source chaude qui sort sous un gravier par petits bouillons. Toutes ces quatre sources n'ont point encore été examinées ni analysées avec un peu de soin. (D.J.)

VIC-FEZENSAC, (Géographie moderne) en latin Fidentiae, petite ville de France, dans le bas-Armagnac, sur la Douze, ou diocèse d'Auch, avec une collégiale. (D.J.)