Geographie ancienne

Zabii, (Géographie ancienne) peuples de l'Inde ou de l'Orient, qui paraissent être les mêmes que les Sabéens, et dont la religion répandue dans l'Orient, est connue sous le nom de Sabaïsme. Les anciens Perses Chaldéens et orientaux étaient Zabiens, ou attachés au Sabaïsme. Voyez SABAÏSME et SABEENS. (D.J.)
(Géographie ancienne) ville de Libye. Diodore de Sicile, l. III. c. lxxij. dit que Bacchus campa près de cette ville, et qu'il y tua un monstre épouvantable que la terre avait produit, qui avait tué plusieurs personnes, et auquel on avait donné le nom de Canycé. Cette victoire, continue Diodore de Sicile, acquit une grande réputation à Bacchus, qui pour conserver la mémoire de cette action, éleva sur le corps du monstre un monument de pierre, lequel subsistait encore il n'y a pas longtemps.
(Géographie ancienne) île de la mer Ionienne, assez près du Péloponnèse, au couchant de l'Elide, au midi de l'île de Céphalénie, et au nord des Strophades. Strabon, l. X. compte Zacynthe et Céphalénie au nombre des îles qui étaient sous la domination d'Ulysse. Il donne à l'île de Zacynthe cent soixante stades de circuit, et il la place à 60 stades de Céphalénie. Il ajoute d'après Homère, Odys. I. Ve 24. que cette île était couverte de bois et fertile.

Ce qui a été imité par Virgile, Aeneid. III. Ve 270.

ou ZARADRUS, (Géographie ancienne) selon le manuscrit de Ptolomée de la bibliothèque palatine ; fleuve de l'Inde, en deçà du Gange ; il recevait l'Hypasis et l'Adris avant que de se jeter dans le fleuve Indus. (D.J.)
(Géographie ancienne) nous dirions en français le col du mont Zagrus. Par les portes du mont Zagrus, Ptolomée, l. VI. c. IIe entend un passage étroit dans cette montagne de la Médie. Diodore de Sicile, l. II. c. XIVe qui appelle la montagne zarcaeus mons, nous apprend que ce passage fut pratiqué par Sémiramis qui voulut par-là laisser à la postérité un monument éternel de sa puissance.

La montagne, dit-il, qui s'étend l'espace de plusieurs stades, ne présentait que des rochers escarpés, et des précipices qui obligeaient à faire de grands détours pour la traverser : mais Sémiramis trouva moyen d'adoucir ce chemin par la route aisée qu'elle fit pratiquer, en abattant les rochers, et en comblant les précipices ; ce qui exigea des travaux infinis.