Geographie ancienne

(Géographie ancienne) peuples d'Asie, au voisinage de la Lazique : le fleuve Boas, dit Procope, Persicor. l. II. c. xxjx. prend sa source dans le pays des Arméniens, qui habitent Pharangion, proche des frontières des Tzaniens : il coule assez loin du côté de la droite, toujours étroit et agréable jusqu'aux extrémités de l'Ibérie, et au bout du mont Caucase ; cette contrée est habitée de différentes nations, des Alains, des Abasques, qui sont anciens alliés des Romains et des Chrétiens, des Zéchiens et des Huns surnommés Sabéïriens. (D.J.)
(Géographie ancienne) ville de l'Asie mineure, dans le Pont cappadocien, près du Lycus. Elle est appelée , Zela, Orum par Strabon, l. XII. p. 569. qui la fait capitale d'une contrée à laquelle elle donnait son nom. Il y a, dit-il, dans la Zélitidie, une ville fortifiée nommée Zela, qui est décorée d'un temple dédié à la déesse Anaitis, et servi par quantité de sacrificateurs, à la tête desquels est un grand prêtre. Pline, liv. VI. c. IIIe parle de cette ville, et la nomme Ziela. Hirtius en traite assez au long, Bell. Alexandr. c. lxxij. C'est, dit-il, une ville du Pont assez forte par sa situation, étant bâtie sur une éminence, qui, quoique ménagée par la nature, parait un ouvrage de l'art, et destinée à en appuyer les murailles de toutes parts. Cette place est entourée de collines, entrecoupées de vallées ; la plus haute de ces collines, qui se trouve comme jointe à la ville, est fameuse dans le pays, par la victoire de Mithridate, par la défaite de Triarius, et par l'échec qu'y reçurent les troupes romaines. (D.J.)
(Géographie ancienne) , ville de l'Asie mineure, en Troade, au pied du mont Ida, dans le territoire des Cyzicéniens, auxquels Zéléia appartenait. Strabon dit qu'il y avait eu dans cette ville un oracle, mais qu'il ne parlait plus de son temps. (D.J.)
(Géographie ancienne) 1°. ville d'Asie, dans l'Euphratense, à la droite de l'Euphrate, à 5 milles du fort de Mambri, en-deçà de la petite ville de Sura.

Zénobie, femme d'Odenat, prince des Sarrasins, fut, selon Procope, aedif. l. VIII. de la trad. de M. Cousin, la fondatrice de cette ville, qu'elle appela de son nom. Mais comme le temps en avait ruiné les fortifications, et que les Romains n'avaient pas pris soin de les réparer, elle était devenue déserte ; ce qui était cause que les Perses faisaient des courses quand ils voulaient, et qu'ils prévenaient par leur vitesse le bruit de leur marche. Justinien rebâtit entièrement cette ville, la peupla d'habitants, y fit de bonnes fortifications, y établit une puissante garnison, et la rendit un des boulevards de l'empire.

(Géographie ancienne) îles de l'Océan indien, sur la côte de l'Arabie heureuse. Ptolomée, l. VII. c. VIe les marque à l'entrée du golfe Sachalite, et les met au nombre de sept. (D.J.)