S. m. (Antiquité asiatique) ; on nommait dans l'antiquité stéphanephores, certains prêtres ou pontifes particuliers, d'un ordre distingué, qui portaient une couronne de laurier, et quelquefois une couronne d'or, dans les cérémonies publiques. Ce sacerdoce était établi dans plusieurs villes d'Asie, à Smyrne, à Sardes, à Magnésie du Méandre, à Tarse, et ailleurs. On voit par les monuments que cette dignité était annuelle et éponyme dans quelques villes. Les stéphanephores anciennement consacrés au ministère des dieux, s'attachèrent ensuite au culte même des empereurs. Nous lisons dans une inscription que Tibere-Claude de Sardes, avait été stéphanephore, ; mais nous ignorons s'il était pontife des dieux ou des empereurs.

On nommait aussi stéphanephore le prêtre qui était à la tête des femmes dans la célebration des thesmophories. Mais on nommait par excellence stéphanephore le premier pontife de Pallas, comme celui d'Hercule portait le nom de Dadouque. Potter, Archaeol. grec. tom. I. p. 206. (D.J.)