S. m. (Histoire ancienne et moderne) c'est le nom du bedeau d'une Université, dont la fonction est de porter la masse devant les docteurs des Facultés. Voyez BEDEAU, UNIVERSITE, MASSE.

On appelle aussi appariteurs, ceux qui ont l'emploi de citer quelqu'un devant un tribunal ecclésiastique. Voyez SOMMER, CITATION.

Les appariteurs, chez les Romains, étaient la même chose que les sergens ou les exempts parmi nous ; ou plutôt c'était un nom générique, exprimant tous les ministres qui exécutaient les ordres des juges ou des magistrats ; et de-là leur est venu le nom d'appariteurs, formé d'apparere, être présent.

Sous le nom d'appariteurs, étaient compris, scribae, accensi, interpretes, praecones, viatores, lictores, statores, et même carnifices, les exécuteurs. Voyez SCRIBE, LICTEUR, etc. On les choisissait ordinairement parmi les affranchis des magistrats : leur état était méprisé et odieux, tellement que le sénat imposait comme une marque d'infamie à une ville qui s'était révoltée, le soin de lui fournir des appariteurs. Il y avait aussi une sorte d'appariteurs des cohortes, appelés cohortales et conditionales, comme étant attachés à une cohorte, et condamnés à cette condition. Les appariteurs des prétoires, apparitores pretoriani, étaient ceux qui servaient les préteurs et les gouverneurs de provinces ; ordinairement le jour de la naissance de leurs maîtres on les changeait, et on les élevait à de meilleures places. Les pontifes avaient aussi leurs appariteurs, comme il parait par une ancienne inscription en marbre, qui est dans la voie Appia :

APPARITORI

PONTIFICUM

PARMULARIO. (G)