ou SARONA, (Géographie sacrée) les interpretes de l'Ecriture distinguent trois cantons dans la Palestine nommés Saron. Le premier était entre le mont Thabor et la mer de Tibériade. Le second, entre la ville de Césarée et Joppé. Le troisième était au-delà du Jourdain, et appartenait à la tribu de Gad. Les cantons de ce nom étaient célèbres dans le pays, pour leur agrément et leur fertilité ; car Isaïe dit comme en proverbe, la beauté du Carmel et du Saron. (D.J.)

SARON, s. m. (Mythologie) dieu particulier des matelots ; les Grecs par cette raison lui avaient donné le nom du bras de mer qui est proche de Corinthe ou du golfe Saronique. Ce Saron, divinité, n'est autre vraisemblablement que le prince dont parle Pausanias, in Corinth. et qui était roi de Corinthe. " Althépus, dit-il, fut le successeur de Saron, qui bâtit un temple à Diane Saronique dans un lieu nommé le marais Phabéen. Ce prince chassant sur le bord de la mer un cerf qui se mit à la nage, il le poursuivit de même ; mais épuisé de forces, et lassé de luter contre les flots, il se noya. Son corps fut apporté dans le bois sacré de Diane, et inhumé dans le parvis du temple ; cette aventure a été cause que le marais a changé de nom, et s'appelle le marais Saronique. " (D.J.)

SARON, (Géographie ancienne) lieu du Péloponnèse, dans la contrée de Troezène, selon Etienne le géographe. Eustathe parle aussi du fleuve Saron qui était dans la même contrée, et qui, selon lui, avait donné le nom au golfe Saronique. (D.J.)

SARON, (Géographie moderne) ville de Perse dans la province de Ghilan ; les géographes du pays, selon Tavernier, la mettent à 76. 20. de longitude, et à 36. 15. de latitude. (D.J.)