adj. (Grammaire et Morale) J'observerai d'abord que convenance n'est point le substantif de convenable, si l'on consulte les idées attachées à ces mots. La convenance est entre les choses, le convenable est dans les actions. Il y a telle manière de s'ajuster qui n'est pas convenable à un ecclésiastique : on se charge souvent d'une commission qui n'est pas convenable au rang qu'on occupe ; ce n'est pas assez qu'une récompense soit proportionnée au service, il faut encore qu'elle soit convenable à la personne. Le convenable consiste souvent dans la conformité de sa conduite avec les usages établis et les opinions reçues. C'est, s'il est permis de s'exprimer ainsi, l'honnête arbitraire. Voyez CONVENANCE, DECENCE, HONNETE, VERTU.