S. m. (Grammaire) celui qui est commis à une porte pour la garder, et pour avertir les maîtres et les autres personnes qui habitent, qu'on les demande, écrire les visites rendues, recevoir les lettres, etc.
PORTIER, s. m. (Théologie) ostiarius ou janitor, celui qui a la garde ou le soin des portes. Ministre ecclésiastique dont l'ordre est un des quatre ordres mineurs. Voyez
ORDRE.
Les Grecs les nommaient , ou préposés aux portes ; mais il ne parait pas qu'ils aient compté cette fonction parmi les ordres mineurs. Car outre que dans leurs rituels on ne trouve point d'ordination particulière pour les portiers, le concîle in Trullo, qui fait l'énumération de tous les ordres, ne parle point de celui-là. Jean, évêque de Citre, et Codin, cités par le père Morin, comptent les portiers parmi les officiers de l'église de Constantinople ; mais ils ne font pas de leur emploi un ordre particulier. Coutelier, dans ses notes sur le II. liv. de Constitutions apostoliques, remarque que la garde des portes n'était point un ordre, mais un office qu'on confiait quelquefois à des diacres, à des sous-diacres, à d'autres clercs inférieurs, et même à des laïques.
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