S. m. (Grammaire et Histoire naturelle) ornement de lin que portent les évêques et les abbés ; il ressemble à un surplis, excepté qu'il a des manches et des poignets, au lieu que le surplis est entièrement ouvert et sans manches.

Ménage fait venir ce mot du mot latin rochettus, diminutif de rocchus, dont les écrivains de la basse latinité se sont servis au lieu de tunica, et qui vient originairement du mot allemand rok.

Les chanoines réguliers de S. Augustin portent aussi des rochets par-dessous leurs chapes.

Rochets sont aussi des espèces de manteaux que portent en Angleterre les pairs du royaume séans au parlement dans les jours de cérémonies. Voyez PAIR, PARLEMENT, CKETCKET.

Ceux des vicomtes ont deux bandes ou bords et demi ; ceux des comtes, trois ; ceux des marquis, trois et demi, et ceux des ducs, quatre. Larrey.

ROCHET, s. m. (Manufacture) on appelle ainsi chez les marchands de soie, chez les manufacturiers et ouvriers en étoffes d'or, d'argent et de soie, et chez les teinturiers en soie, laine et fil, des bobines plus grosses et plus courtes que les bobines ordinaires. C'est sur ces rochets que tous ces marchands et ouvriers devident leurs soies, ou pour les vendre, ou pour les employer, ou pour leur donner quelque préparation de teinture. Dict. de Commerce. (D.J.)

ROCHET, (Horlogerie) nom que les Horlogers donnent à une roue dont les dents ont une figure à-peu-près semblable à celle d'une cremaillere de cheminée. Ces sortes de roues sont ordinairement d'usage dans les encliquetages et dans les échappements des pendules. Voyez ECHAPPEMENT, ENCLIQUETAGE, etc. et les fig. dans nos Planches de l'Horlogerie, qui représentent des rochets d'échappement, et d'autres figures qui représentent des rochets d'encliquetage.