S. f. (Grammaire et Jurisprudence) est l'état d'une chose qui n'est point remplie ou occupée.

La vacance du siège d'un prélat, ou d'un juge ou d'un office en général, c'est lorsque personne n'est pourvu du bénéfice, office ou autre place.

On entend quelquefois par vacance le cas qui a fait vaquer l'office ou le bénéfice, comme la vacance par mort. Voyez les articles ci-après.

VACANCE par APOSTASIE, Voyez APOSTAT, APOSTASIE, RELIGIEUX.

VACANCE se prend aussi quelquefois pour la cessation de certains exercices, comme dans les collèges, les vacances données aux professeurs et étudiants, les vacances que prennent les chanoines selon les statuts de leur chapitre, et les vacances ou vacations des tribunaux. Voyez VACATIONS. (A)

VACANCE PAR DEMISSION. Voyez DEMISSION.

VACANCE PAR DEVOLUT. Voyez DEVOLUT.

VACANCE PAR INCAPACITE. Voyez INCAPACITé.

VACANCE PAR INCOMPATIBILITE. Voyez BENEFICE et INCOMPATIBILITE.

VACANCE PAR INTRUSION. Voyez INTRUSION.

VACANCE PAR IRREGULARITE. Voyez IRREGULARITE.

VACANCE PAR MORT ou per obitum est la vacance d'un office ou d'un bénéfice, par le décès du titulaire.

VACANCE PAR PERMUTATION. Voyez PERMUTATION.

VACANCE PAR RESIGNATION. Voyez RESIGNATION, BENEFICE, OFFICE.

VACANCE PAR SIMONIE. Voyez SIMONIE.

VACANCE in curiâ, on sous - entend romanâ, c'est la vacance d'un bénéfice, dont le titulaire meurt dans le lieu où le pape tient sa cour, ou à deux journées aux environs ; les papes se sont réservé la collation de ces bénéfices. Voyez BENEFICES VACANS in curiâ.

VACANCES, (Jurisprudence) Voyez VACATIONS.