adj. (Grammaire) qui ne vient qu'en second, qui n'est que du second ordre. Raisons secondaires ; planètes secondaires.

SECONDAIRE, adj. (Astronomie) les cercles secondaires de l'écliptique sont les cercles de la longitude des étoiles, ou des cercles qui passant par les pôles de l'écliptique, coupent l'écliptique en angles droits, et servent à marquer la distance des étoiles ou des planètes à l'écliptique.

Par le moyen de ces cercles on rapporte à l'écliptique tous les points des cieux ; c'est-à-dire que chaque étoile, chaque planète, ou tout autre phénomène est conçu être dans ce point de l'écliptique, qui est coupé par le cercle secondaire qui passe par l'étoîle ou par la planète proposée. Voyez ÉCLIPTIQUE, LONGITUDE, etc.

Si deux étoiles se rapportent au même point de l'écliptique, c'est-à-dire si ces deux étoiles se trouvent dans le même cercle secondaire, et du même côté, par rapport à un des pôles de l'écliptique, on dit qu'elles sont en conjonction ; quand on les rapporte à des points opposés, c'est-à-dire quand elles se trouvent dans le même cercle secondaire, et de différents côtés, par rapport à un des pôles, elles sont dites être en opposition ; si elles sont rapportées à deux points distants d'un quart de cercle, c'est-à-dire si les plans des cercles secondaires par lesquels elles passent, font entr'eux un angle droit, on dit qu'elles sont en aspect quadral ou en quadrature ; si les points différent d'une sixième partie de l'écliptique, on dit qu'elles sont en aspect sextile. Voyez ASPECT, etc.

En général on peut appeler cercles secondaires tous les cercles qui coupent à angles droits un des six grands cercles ; tels sont les cercles azimuthaux ou verticaux, par rapport à l'horizon, etc. les méridiens, par rapport à l'équateur, etc. Voyez AZIMUTH, VERTICAL, etc.

Les planètes secondaires sont des planètes qui tournent autour d'autres planètes, comme centres de leur mouvement, et avec lesquelles elles sont emportées autour du Soleil. Voyez PLANETE.

Saturne, Jupiter et la Terre sont chacune accompagnées de planètes secondaires : Jupiter en a quatre, Saturne cinq, que l'on appelle les satellites de ces deux planètes. Voyez SATELLITE.

La Terre est accompagnée d'une planète secondaire que l'on appelle Lune, voyez LUNE.

Le mouvement des planètes principales est très-simple, étant composé seulement d'un mouvement de projection en ligne droite, qui est une tangente à l'orbite de la planète, et d'une tendance vers le Soleil. Ces planètes étant à de très-grandes distances les unes des autres, les effets de leur gravitation mutuelle l'une vers l'autre sont peu sensibles. Mais il en est tout autrement par rapport aux planètes secondaires ; car outre que chacune d'elles gravite particulièrement vers sa planète principale respective comme vers son centre, elle est encore attirée vers le Soleil, de même que sa planète principale ; de manière que quand la planète secondaire est plus éloignée du Soleil que sa planète principale, elle est moins attirée vers le Soleil, et quand elle est plus proche, elle est plus attirée, et presque toujours dans une direction différente de la force avec laquelle elle tend vers sa planète principale. Or par cette double tendance vers le Soleil et vers leur planète principale, le mouvement des satellites ou des planètes secondaires se compose extrêmement, et s'affecte d'un grand nombre d'irrégularités.

La plupart de ces singularités s'observent dans le mouvement de la Lune, et c'est au célèbre M. Newton que nous en devons l'explication et le calcul. On en remarque aussi de semblables et même de plus considérables dans les autres planètes secondaires, principalement dans le second satellite de Jupiter. Voyez SATELLITE.

Points collatéraux secondaires. Voyez COLLATERAL.

Cadrants secondaires ou cadrants de la seconde espèce, sont les cadrants qui ne sont ni horizontaux, ni équinoctiaux, ni polaires, ni méridionaux, ni septentrionaux, ni orientaux, ni occidentaux. Voyez CADRAN. (O)