v. act. (Grammaire) c'est presser fortement en embrassant, en liant, et en faisant effort pour diminuer le volume. C'est aussi renfermer. On serre un nœud ; on se serre les uns contre les autres ; on est trop serré à table ; serrer la mesure, s'est s'avancer sur son ennemi ; il est serré de près ; voilà une étoffe bien serrée, il y a des aliments qui serrent le ventre ; serrez soigneusement ce que vous ne voudrez pas perdre ; serrer les orangers, c'est les mettre dans la serre ; il se prend aussi au figuré ; un raisonneur serré ; un style serré ; l'âme serrée.

SERRER LES VOILES, (Marine) c'est porter peu de voiles.

SERRER DE VOILES. (Marine). Voyez FERLER.

SERRER LE VENT, (Marine). Voyez PINCER.

SERRER, (Maréchalerie) se dit d'un cheval qui se retrécit, et ne s'étend pas assez à une main ou à l'autre, qui ne prend pas assez de terrain. Un cheval marche quelquefois trop large, et quelquefois trop serré.

Lorsqu'un cheval se serre trop, il faut pour l'élargir l'arrêter de la rêne de dedans ; c'est-à-dire, porter en dehors, et le chasser en avant sur des lignes droites avec le gras des jambes. Il faut aussi non seulement, serrer en tournant un cheval qui marche trop large, mais encore le tenir sujet ; et s'il se serre trop, il faut l'aider du gras des jambes, le pincer même s'il ne répond pas, et appuyer ensuite le talon du dehors.

Serrer la demi - volte, c'est faire revenir le cheval sur la même piste où il a commencé la demi-volte.

SERRER LA MESURE, terme d'escrime, c'est faire un petit pas en avant. Voyez ENTRER EN MESURE.