S. m. (Grammaire) action de porter. Il faudra tant d'hommes et tant de chevaux pour le portage de ces marchandises.

PORTAGE, (Marine) c'est le privilège par lequel chaque officier, ou chaque matelot d'un vaisseau, a pouvoir d'y embarquer pour soi, jusqu'au poids de tant de quintaux, ou jusqu'à un certain nombre de barrils.

Portage, c'est aussi la quantité de poids ou d'arrimage que peuvent porter ou embarquer des passagers sur le prix de leur passage.

Faire portage, c'est-à-dire, porter le canot par terre avec ce qui est dedans pour passer des chutes d'eau qui se trouvent dans quelques fleuves, tel qu'est celui de Saint-Laurent, où il y a des chutes d'eau qui empêchent de remonter un canot.

PORTAGE, (terme des îles d'Amérique) c'est un trajet que les coureurs de bois, et ceux des habitants de la nouvelle France à qui on accorde la traite avec les sauvages, qu'ils font ordinairement avec des canots ou petits bateaux sur les rivières et étangs, aux bords desquels se trouvent les habitations de ces sauvages, sont obligés de faire à pied, lorsqu'ils trouvent des sauts et des endroits difficiles dans leur chemin ; pendant cette course ils doivent porter sur leurs dos leurs canots, hardes, marchandises et provisions. (D.J.)