S. f. terme de Grammaire ; c'est le sens que l'on donne à un mot. Par exemple, ce mot esprit, dans sa première acception, signifie vent, souffle : mais en Métaphysique il est pris dans une autre acception. On ne doit pas dans la suite du même raisonnement le prendre dans une acception différente.

Acceptio vocis est interpretatio vocis ex mente ejus qui excipit. Sicul. pag. 18. L'acception d'un mot que prononce quelqu'un qui vous parle, consiste à entendre ce mot dans le sens de celui qui l'emploie : si vous l'entendez autrement, c'est une acception différente. La plupart des disputes ne viennent que de ce qu'on ne prend pas le même mot dans la même acception. On dit qu'un mot a plusieurs acceptions, quand il peut être pris en plusieurs sens différents : par exemple, coin se prend pour un angle solide, le coin de la chambre, de la cheminée ; coin signifie une pièce de bois ou de fer qui sert à fendre d'autres corps ; coin, en terme de monnaie, est un instrument de fer qui sert à marquer les monnaies, les médailles et les jetons ; coin ou coing est le fruit du coignassier. Outre le sens propre qui est la première acception d'un mot, on donne encore souvent au même mot un sens figuré : par exemple, on dit d'un bon livre qu'il est marqué au bon coin : coin est pris alors dans une acception figurée ; on dit plus ordinairement dans un sens figuré. (F)

ACCEPTION, en Médecine, se dit de tout ce qui est reçu dans le corps, soit par la peau, soit par le canal alimentaire. (N)