(Droit saxon) nom de l'amende qu'on payait du temps d'Alfred chez les Anglo-Saxons, dans le cas du meurtre involontaire. Le roi en avait la première part, qu'on appelait frith-hote, pour le dédommager du désordre fait, et de la perte d'un sujet. Le seigneur en avait une autre part par la même raison, et cette part s'appelait man-hote ; la famille du mort avait le troisième tiers, qu'on nommait mag-hote ou cengild. Si le délinquant ne satisfaisait pas, sa vie était entre les mains de la famille du mort, qui était le vengeur du sang, selon la loi de Moïse. Mais comme les parents étaient dedommagés de leur perte dans ce cas-là, ils étaient aussi obligés de payer pour ceux qui leur appartenaient. Lorsque dans la commission d'un meurtre, ils n'étaient pas en état de payer le weregild ; et qu'alors le meurtrier se sauvait par la fuite, sa parenté, et quelquefois même dans certains cas, ses voisins étaient obligés de payer à la famille ou aux parents du mort, tantôt le tiers, et tantôt la moitié du weregild. (D.J.)
S. f. (Histoire moderne et Commerce) est une entrée ou impôt mis sur la bière, l'aîle ou bière douce, le cidre, et autres liqueurs faites pour les vendre, dans le royaume d'Angleterre, dans la principauté de Galles, et dans la ville de Berwick, sur la rivière de Twed. Voyez IMPOT.
L'impôt de l'excise fut d'abord accordé au roi Charles second par un acte du parlement en l'année 1660, pour la vie de ce prince seulement : mais il a été continué et augmenté par différents parlements sous les différents princes qui ont regné depuis, et il a été étendu à l'Ecosse. Cet impôt dans l'état où il est actuellement, est sur le pied de 4 s. 9 d. par tonneau de bière forte ou d'aile, et de 1 s. 6. d. pour petite bière. Lire la suite...