(Jurisprudence) est marquer une pièce ou une liasse d'une pièce, d'un chiffre ou d'une lettre, pour distinguer ces pièces ou liasses les unes des autres, et les reconnaître et trouver plus facilement.

On cotait autrefois les pièces par les paroles du Pater ; de sorte que la première était cotée Pater, la seconde, noster, et ainsi des autres successivement. Il y a à la chambre des comptes des registres qui sont ainsi cotés, et cela se pratique encore dans quelques provinces. En Bretagne on dit coter et millesimer, pour dire qu'en cotant les pièces on les marque de chiffres depuis un jusqu'à mille.

L'usage à Paris et dans la plupart des provinces, est de coter par chiffres les pièces et liasses, dans les inventaires qui se font après le décès d'un défunt ; mais dans les inventaires de production et requêtes de productions nouvelles, on les cote par lettres. (A)

COTER PROCUREUR, c'est déclarer dans un explait qu'un tel procureur occupera pour celui à la requête de qui l'explait est donné. (A)

COTER UN SAC ou DOSSIER. Nous avons expliqué ci-devant ce que c'est que la cote d'un sac ou dossier ; mais lorsqu'on parle d'un sac ou dossier, côté tel procureur, on entend que le procureur qui occupe, a marqué son nom sur ce sac ou dossier ; il marque son nom à droite, et celui de ses confrères qui occupe contre lui, à gauche. (A)