S. m. (Jurisprudence) est la même chose qu'établage. Voyez ci-dessus ETABLAGE (A)

ETALAGE, (Commerce) marchandise que l'on étale sur le devant d'une boutique, ou que l'on attache aux tapis qui sont au coin des portes des maisons, au-dedans desquelles il y a des magasins. L'étalage sert à faire connaître aux passants les sortes d'ouvrages ou marchandises qu'on vend ou fabrique chez les marchands et ouvriers.

Ce terme vient du mot d'estal, ou, comme on dit aujourd'hui, estau, qui signifiait autrefois toutes sortes de boutiques.

Etalage signifie aussi un droit que paient les marchands pour la place ou la boutique que leurs marchandises occupent dans un marché, ou dans une foire ; et c'est ordinairement au profit du seigneur du lieu qu'on paye ce droit.

Etalage se dit encore d'une espèce de table étroite qui est attachée avec des couplets de fer sur le devant des boutiques, qu'on abat le matin pour y faire l'étalage des marchandises, et qu'on relève le soir quand on détale. Ces étalages, suivant les ordonnances de police, ne doivent avancer dans la rue que de six pouces. Dict. de Comm. et de Trév. (G)