Droit politique
- Détails
- Écrit par Antoine-Gaspard Boucher d'Argis (A)
- Catégorie parente: Morale
- Catégorie : Droit politique
- Affichages : 4478
- Détails
- Écrit par Antoine-Gaspard Boucher d'Argis (A)
- Catégorie parente: Morale
- Catégorie : Droit politique
Il ne faut pas confondre l'imputabilité des actions humaines avec leur imputation actuelle. La première est une qualité de l'action ; la seconde est un acte du législateur, du juge, etc. qui met actuellement sur le compte de quelqu'un une action qui de sa nature peut être imputée.
- Affichages : 2000
- Détails
- Écrit par Louis de Jaucourt (D.J.)
- Catégorie parente: Morale
- Catégorie : Droit politique
Pendant cet intervalle le peuple redevient un corps imparfait, uni seulement par l'engagement primordial des états, qui ont jugé nécessaire de former une société civile.
Cet engagement est d'une très-grande force par les sentiments qu'inspirent le nom et la vue d'une patrie, et par l'intérêt des citoyens qui ont leurs biens dans le pays ; c'est par de si puissants motifs que la nation se trouve obligée de rétablir au plutôt le gouvernement parfait, civitatem cum imperio, et en attendant d'entretenir soigneusement la concorde. Il est même bien difficîle qu'un peuple, tant soit peu considérable, qui s'est accru et soutenu longtemps sous une espèce de gouvernement, pense à dissoudre le lien de la société, pour redevenir une simple multitude sans union civile. D'ailleurs pour détourner les malheurs et les troubles qui peuvent naître de l'anarchie, les états policés ont toujours eu l'attention de désigner d'avance les personnes qui doivent prendre soin de l'administration des affaires publiques durant le cours de l'interrègne, c'est ainsi qu'en Pologne il est réglé que pendant l'interrègne, l'archevêque de Gnesne avec les députés de la grande et petite Pologne, tiendront en main les rènes du gouvernement.
- Affichages : 1470
- Détails
- Écrit par Antoine-Gaspard Boucher d'Argis (A)
- Catégorie parente: Morale
- Catégorie : Droit politique
- Affichages : 3378
- Détails
- Écrit par Edme-François Mallet (G)
- Catégorie parente: Morale
- Catégorie : Droit politique
Les anciens avaient une cérémonie auguste et solennelle, par laquelle ils faisaient intervenir dans la déclaration de guerre, la majesté divine, comme témoin et vangeresse de l'injustice de ceux qui soutiendraient une telle guerre injustement. Peut-être aussi que les ambassadeurs étalaient les raisons de la guerre dans des harangues expresses, qui précédaient la dénonciation des hérauts d'armes : dumoins nous trouvons de telles harangues dans presque tous les Historiens, en particulier dans Polybe, dans Tite-Live, dans Thucydide, et ces sortes de pièces sont d'un grand ornement à l'histoire. Que ces harangues soient de leur propre génie ou non, il est très-probable que le fond en est vrai, et que les raisons justificatives, ou seulement persuasives, ont été publiées et alléguées des deux côtés. Sans doute que les Romains employaient toute leur force de plume pour colorer leurs guerres, et sur cet article, jamais peuple n'eut plus besoin des supercheries de l'éloquence que celui-là.
- Affichages : 1790
Page 2 sur 3