S. f. pl. (Commerce de la Chine) ce sont des satins de la Chine, mais qui passent par les mains des Indiens, de qui les commis de la compagnie les reçoivent et les achetent ; leur longueur est de huit aunes sur sept seiziemes de largeur.
S. m. (Commerce de la Chine) étoffe de soie qui se fabrique à la Chine. Il y en a de blanche, de couleur, d'unie, d'ouvrée, de simple, de demi-double et de triple. Entre un grand nombre d'Etoffes qui se font à la Chine, la plupart de celles que les Hollandais portent en Europe, sont des pélings, parce qu'ils y trouvent un plus grand profit. Les pélings entrent aussi dans les assortiments pour le négoce du Japon.
S. m. (Grammaire et Jurisprudence) est un ecclésiastique qui est préposé sur un monastère ou bénéfice qui a le titre de prieuré.
L'origine des prieurés est fort ancienne. Depuis que les réguliers eurent été enrichis par les libéralités des fidèles, comme outre les biens qu'ils possédaient aux environs de leurs monastères, ils avaient aussi quelquefois des fermes et des métairies considérables qui en étaient fort éloignées, ils envoyèrent dans chacun de ces domaines un certain nombre de leurs religieux ou chanoines réguliers, qui régissaient le temporel et célébraient le service divin entr'eux dans une chapelle domestique. On appelait ces fermes celles ou obédiences. Lire la suite...