S. f. (Diète et Matière médicale) les jujubes avant leur parfaite maturité ont un goût aigrelet, vineux, très-agréable ; c'est dans cet état qu'on les mange en Languedoc et en Provence où elles sont assez communes. Elles rafraichissent et calment un peul a soif ; mais comme leur chair est ferme et peu succulente, elles ne sont pas très-faciles à digérer : on n'a cependant jamais observé qu'elles produisissent de mauvais effets.

Ce fruit mûr et séché est compté parmi les béchiques adoucissants ; c'est un des fruits doux et pectoraux des boutiques. Voyez FRUITS DOUX, Pharmacie.

On trouve dans la Pharmacopée de Paris un syrop de jujubes composé, dans lequel ce fruit se trouve associé à d'autres substances qui lui sont parfaitement analogues ; ce syrop a par conséquent les mêmes vertus que les jujubes mêmes. Voyez BECHIQUE et FRUIT DOUX.

Les jujubes entrent encore dans le syrop de tortues et dans l'électuaire lénitif. (b)