Jeu

S. m. (Jeu) celui qui parie. Voyez PARI.
S. m. FAIRE PAROLI ; (Jeu de Pharaon) c'est jouer le double de ce qu'on a joué la première fois ; on appelle paroli de campagne, celui que fait un joueur avant que sa carte soit venue, comme s'il avait déjà gagné. Les banquiers doivent être bien exacts et vigilans à prendre garde qu'on ne leur fasse des parolis de campagne, autrement ils seraient bientôt débanqués s'ils se reposaient sur la bonne foi de certains joueurs qui ne sont pas scrupuleux. Acad. des jeux. (D.J.)
(Jeu des échecs) ce terme du jeu d'échecs se dit lorsque l'un des joueurs n'étant pas en échec, ne saurait jouer qu'il ne se mette en échec. Le pat diffère du mat. On est mat, et l'on a perdu quand on ne peut pas sortir d'échec ; mais on est pat, lorsqu'on ne peut pas jouer sans se mettre en échec, et alors on recommence la partie, ni l'un ni l'autre n'ayant gagné. Si le roi ne peut jouer sans se mettre en échec, il est pat, et la partie est à refaire.
S. m. (Jeu des Grecs et des Romains) nom des cinq exercices qui composaient les jeux publics de la Grèce, et ensuite de l'Italie : ces combats sont renfermés dans ce vers grec.
S. m. (Jeu de hasard) les principales règles de ce jeu sont,

Que le banquier taille avec un jeu entier composé de cinquante-deux cartes.

Qu'il tire toutes les cartes de suite, mettant les unes à sa droite, et les autres à sa gauche.

Qu'à chaque main on taille, c'est-à-dire de deux en deux cartes : le ponte a la liberté de prendre une ou plusieurs cartes, et de hasarder dessus une certaine somme.

Que le banquier gagne la mise du ponte, lorsque la carte du ponte arrive à la main droite dans un rang impair, et qu'il perd, lorsque la carte du ponte tombe à la main gauche, et dans un rang pair.