S. f. (Commerce) grande toîle ou couverture qui sert à couvrir quelque chose, à la garantir du soleil, de la pluie, ou autres injures de l'air.

Les marchandes Lingeres appellent aussi banne une toîle de cinq ou six aunes de long, et d'environ trois quarts de large, qu'elles attachent sous l'auvent de leur boutique, et qui leur sert comme de montre.

Banne, qu'on nomme aussi manne et mannette, est un grand panier d'osier fendu, plus long que large, et de peu de profondeur, qui sert à emballer certaines sortes de marchandises.

Banne se dit d'une grande toîle dont on couvre les bateaux de grains ou de drogues, d'épiceries et d'autres marchandises, pour les préserver du mauvais temps.

Banne est encore la pièce de toîle que les rouliers et autres voituriers par terre mettent sur les balles, ballots, et caisses qu'ils voiturent, pour les conserver. (G)

BANNE, s. f. voiture dont on se sert pour transporter le charbon. Elle est à deux roues : la partie antérieure de son fond s'ouvre et se ferme ; se ferme tant qu'on veut conserver la voiture pleine ; s'ouvre quand on veut la vider. Ses côtés sont revêtus de planches, vont en s'évasant, et forment une espèce de boite oblongue, plus ouverte par le haut que par le bas, de quatre à quatre pieds et demi de long sur deux pieds à deux pieds et demi de large par le bas, et trois pieds à trois pieds et demi de large par le haut, et sur environ deux pieds de hauteur perpendiculaire. Voyez Pl. de charbon, la banne A B C D, et le développement de son fond et de son derrière, E F G H I K L M.

BANNE. Voyez BACHE.