Commerce

S. f. (Commerce) soie que les Hollandais apportent des Indes orientales. Il y a la fine et la commune ; elles viennent l'une et l'autre sur les vaisseaux de la compagnie.
(Commerce) que l'on appelle quelquefois barro ; mesure de longueur dont on se sert en Portugal pour mesurer les draps, serges, toiles etc. les six barras font dix cabidos ou cavidos, et chaque cabidos fait quatre septiemes d'aune de Paris. Voyez CABIDOS.

Barra est encore une mesure de longueur qui sert en quelques endroits d'Espagne à mesurer les étoffes ; c'est la même chose que la verge de Séville. Voyez VERGE. (G)

subst. m. (Commerce) étoffe forte, dont la chaîne est de laine d'estame retorse, la trame à l'ordinaire, et qui se fabrique comme le drap : le nombre des fils est plus considérable, proportion gardée, que dans les autres étoffes, parce que celle-ci ne Ve point au foulon : il faut par la même raison qu'elle soit frappée extraordinairement fort. Voyez la manufacture de drap à l'article DRAPERIE. Elle est au sortir du métier telle qu'elle sera employée.
(Commerce) droit établi pour la réfection des ponts et passages, et particulièrement du pavé. Ce droit s'appelle ainsi à cause des barres ou barrières qui traversent le chemin aux entrées des villes et autres lieux où ce droit est établi. Il n'y a guère que les voituriers qui le paient pour leurs chariots, charrettes, et chevaux de somme. Il y a cependant des lieux où toutes les voitures en général, et même les gens de pied, ont coutume de le payer. Il est inégal, et plus ou moins fort selon les lieux.

BARRER des articles sur son livre, en terme de Commerce, signifie effacer, rayer les articles portés en crédit sur un journal ou autre registre, pour faire voir qu’on en a reçu le payement.

On barre aussi tout autre crédit, billet, obligation, quand on veut l'annuller. On appelle cette opération barrer, parce qu'on nomme barres les lignes ou traits de plume dont on croise ce qu'on veut qui demeure inutîle dans quelqu'acte ou registre. (G)

BARRER les veines d'un cheval (Maréchal et Manége) c'est une opération qui se fait sur elles pour arrêter le cours des mauvaises humeurs qui s'y jetent. On couvre le cuir, on dégage la veine, on la lie dessus et dessous, et on la coupe entre les deux ligatures.