S. m. (Histoire naturelle, Quadrupèdes) mus avellanarum major, Raï, synop. anim. quadr. rat dormeur un peu plus petit que le loir ; il en diffère principalement en ce qu'il n'a de longs poils qu'au bout de la queue. Ses yeux sont entourés d'une bande noire qui s'étend en avant jusqu'à la moustache, et en arrière jusqu'au-delà de l'oreille, en passant par-dessus l'oeil. La face supérieure du corps est de couleur fauve, mêlée de cendré brun, et de brun noirâtre ; la face inférieure a une couleur blanche, avec des teintes jaunâtres et cendrées. Le lerot est plus commun que le loir ; on l'appelle aussi rat blanc ; il se trouve dans les jardins, et quelquefois dans les maisons ; il se niche dans des trous de murailles, près des arbres en espalier, dont il mange les fruits ; il grimpe aussi sur les arbres élevés, tels que les poiriers, les abricotiers, les pruniers, et lorsque les fruits lui manquent, il mange des amandes, des noisettes, des noix, etc. et même des graines légumineuses ; ce rat transporte des provisions dans des trous en terre, dans des creux d'arbres, ou dans des fentes de vieux murs, qu'il garnit de mousse, d'herbe, et de feuilles. Il reste engourdi et pelotonné durant le froid. Il s'accouple au printemps ; la femelle met bas en été cinq ou six petits à chaque portée. Le lerot a une aussi mauvaise odeur que le rat domestique : aussi sa chair n'est pas mangeable. On trouve des lerots dans tous les climats tempérés de l'Europe, et même en Pologne, en Prusse, etc. Histoire naturelle génér. et part. tom. VIII. Voyez RAT DORMEUR et QUADRUPEDE.