S. m. (Histoire naturelle, Ornithologie) oiseau de S. Martin, pigargus, oiseau du genre des aigles. Willughbi a donné la description d'un jean-le-blanc qui était mâle, et de la grandeur d'un coq-d'inde, et qui pesait huit livres et demie ; il avait six pieds quatre pouces d'envergure, et environ deux pieds et demi de longueur depuis l'extrémité du bec jusqu'au bout de la queue. Le bec était crochu, et la membrane qui recouvrait sa base avait une couleur jaune ; les yeux étaient grands et enfoncés, les pieds avaient une couleur jaunâtre, les ongles étaient courbes, celui du doigt de derrière avait un pouce de longueur ; la tête était blanche, le commencement du cou avait une couleur roussâtre, le croupion était noirâtre ; au reste, le corps avait une couleur obscure de rouille de fer. Il y avait dans chaque aîle vingt-sept grandes plumes noirâtres, elles sont bonnes pour écrire ; les bords des petites plumes étaient de couleur cendrée ; la queue était composée de douze plumes, en partie noires et en partie blanches. Cet oiseau diffère de celui qu'Aldrovande a décrit sous le nom de pigargus. Willugh. Ornit. Voyez OISEAU.

JEAN DE GAND, (Histoire naturelle) nom donné par les navigateurs Hollandais à un oiseau qui se trouve dans le nord, sur les côtes de Spitzberg ; il a la grosseur et la forme d'une cygogne, ses plumes sont blanches et noires comme les siennes ; mais il a les pattes fort larges. Il vit de poissons, sur lesquels il s'élance avec une dextérité singulière : cet oiseau habite les mers du nord, où se font les pêches du hareng.