sub. mas. (Histoire naturelle, Botanique) genre de plante, dont voici les caractères. Le disque de la fleur contient plusieurs fleurons hermaphrodites. De leur centre s'élève l'ovaire, supporté par un placenta nud : le tout est renfermé dans un calice écailleux, luisant, doré, argentin, ou d'autre couleur, non moins agréable.

Miller compte 18 espèces d'hélichrysum, entre lesquelles celle que nous nommons IMMORTELLE, passe pour avoir des vertus en médecine. Voyez IMMORTELLE.

Plusieurs espèces d'hélichrysum se trouvent dans les jardins de plaisance. Celle que les Botanistes appellent hélichrysum, flore suavi rubente, y fait un grand ornement au milieu de l'hiver, par le rouge agréable des fleurs. L'hélichrysum oriental est une espèce précieuse, parce qu'elle produit de gros bouquets de fleurs d'un jaune éclatant ; on en orne les chapelles en Portugal et en Espagne. L'hélichrysum d'Afrique, hélichrysum arboreum, africanum, salviae folio, odorato, quoique natif d'un pays chaud, réussit très-bien dans nos climats tempérés, et s'élève jusqu'à douze et quinze pieds de hauteur. Tous les autres hélichrysum d'Afrique forment de jolis arbrisseaux qu'on cultive beaucoup en Angleterre. Miller en enseigne la méthode.

Le nom hélichrysum signifie or de soleil, parce que le calice de cette plante est d'ordinaire d'un jaune d'or éclatant. (D.J.)