S. f. (Histoire naturelle, Botanique) c'est ainsi qu'on appelle tantôt la poix, tantôt la résine du grand cedre. Il y en a qui distinguent le cedrium de la cedria : selon eux, la cedria est la larme crue de l'arbre, et le cedrium en est une huîle de consistance plus fluide ; cependant on se sert indistinctement des deux termes cedrium et cedria, pour désigner la résine ou l'huile. On nomme aussi la résine cedræleum et l'huîle de cade. On dit que la meilleure est épaisse, blanche, transparente, d'une odeur forte : on lui attribue la propriété de corrompre les corps vivants, et de conserver les corps morts. Quoi qu'il en sait, il est constant que c'était un des principaux ingrédiens des embaumements égyptiens ; c'est, selon Dioscoride, un remède souverain pour les maux d'yeux, de dents, et la morsure des serpens et animaux venimeux.