S. m. (Histoire naturelle, Botanique) l'hormin sauvage, horminum sylvestre, lavandulae folio, est la principale espèce qui mérite d'être décrite.

Sa racine ligneuse ne meurt pas tous les ans, ainsi que celle de la sclarée, à qui cette plante ressemble à tant d'égards. Ses feuilles les plus basses croissent sur d'assez longs pédicules ; elles sont rudes, un peu inégales, découpées en plusieurs endroits, et dentelées par les bords : ses tiges sont carrées, un peu velues, communément inclinées vers la terre, garnies de feuilles, opposées deux à deux aux jointures, sans pédicules, et dentelées par les bords.

Ses fleurs sont rares, verticilées, plus petites que celles de la sclarée, et d'un bleu foncé ; leur petit casque s'élève un peu au-dessus du calice ; les ombelles sont à quelque distance les uns des autres, ils ont chacun au-dessus deux feuilles très-petites : le calice de ces fleurs est assez large, et divisé en deux parties ; l'inférieure est ouverte dans le milieu, et la supérieure divisée en deux cavités par une cloison. Elle contient quatre graines ovales, noires, gluantes et polies.

Toute la plante répand une odeur assez forte, et qui n'est point desagréable ; les lieux pierreux lui sont propres ; elle fleurit en Juin et Juillet. On lui attribue les mêmes vertus qu'à la sclarée, mais dans un degré inférieur, on ne la cultive gueres dans les jardins. (D.J.)