S. m. jasminum, (Histoire naturelle, Botanique) genre de plante à fleur monopétale faite en forme d'entonnoir et découpée ; il sort du calice un pistil qui est attaché comme un clou à la partie inférieure de la fleur ; il devient dans la suite un fruit mou, ou une baie qui renferme une ou deux semences. Tournefort, inst. rei. herb. Voyez PLANTE.

JASMIN, jasminum, arbrisseau dont il y a plusieurs espèces qui ont entr'elles tant de différences, qu'il n'est guère possible de faire en général une description satisfaisante sur leurs qualités, leur culture, leur agrément : quelques-uns de ces arbrisseaux sont des plantes sarmenteuses et grimpantes, qui veulent un appui, tandis que les autres se soutiennent sur leurs tiges. Il y a des jasmins à fleurs blanches, à fleurs jaunes et à fleurs rouges : les uns sont toujours verts, d'autres quittent leurs feuilles : dans plusieurs espèces les fleurs ont une excellente odeur, et dans d'autres elles n'en ont que peu, ou point du tout : ceux qui peuvent passer l'hiver en pleine terre, sont en petit nombre ; la plupart exigent l'orangerie, et il faut même la serre chaude à quelques-uns. Toutes ces dissemblances exigent un détail particulier pour chaque espèce.

Le jasmin blanc commun pousse de longues tiges, sarmenteuses, auxquelles il faut un soutien ; sa feuille d'un verd foncé est composée de plusieurs folioles attachées à un filet commun. Ses fleurs paraissent à la fin de Juin, et se renouvellent jusqu'aux gelées ; elles sont blanches, viennent en bouquet, et rendent une odeur agréable qui se repand au loin. Cet arbrisseau ne porte point de graines dans ce climat, mais il se multiplie aisément de boutures ou de branches couchées, qu'il faut faire au printemps. De l'une ou de l'autre façon, les plants feront des racines suffisantes pour être transplantés au bout d'un an ; mais les branches couchées font toujours des plants plus forts et mieux conditionnés ; c'est la méthode la plus simple et la plus suivie. Ce jasmin réussit dans tous les terrains ; mais il lui faut l'exposition la plus chaude afin qu'il soit moins endommagé par le givre et les gelées, qui quelquefois le font périr jusque contre terre, dans les hivers trop rigoureux : cet arbrisseau pousse si vigoureusement pendant tout l'été, qu'il faut le tailler souvent pour le retenir dans la forme qu'on lui veut faire garder ; avec l'attention néanmoins de conserver et palisser les petites branches ; ce sont celles qui produisent le plus de fleurs. Si la taille d'été n'a pas été suivie, il faudra y suppléer en hiver, et ne la faire qu'après les gelées au mois de Mars ou d'Avril : si on la faisait plus tôt les frimats venant à dessécher le bout des branches, en ôteraient l'agrément et la production. Ce jasmin sert à garnir les murailles, à couvrir des berceaux, à former des haies : c'est surtout à ce dernier usage qu'on peut l'employer le plus avantageusement, lorsqu'il est entremêlé de rosiers et de chevrefeuilles. La verdure égale et constante de ses feuilles, la beauté, la durée et l'excellente odeur de ses fleurs, et la qualité assez rare de n'être sujet aux attaques ni à la fréquentation d'aucun insecte, doivent engager à placer ce jasmin dans les jardins d'ornement. Cette espèce de jasmin a deux variétés ; l'une a les feuilles tachées de jaune, et l'autre de blanc : elles sont plus délicates que l'espèce commune, la blanche surtout ; il faut les tenir en pot, et les serrer pendant l'hiver. On les multiplie par la greffe en écusson, et cette greffe réussit rarement, néanmoins ce qu'il y a de singulier, c'est que le sujet greffé contracte les mêmes bigarures que celles de l'arbrisseau dont l'oeil écussonné a eté tiré, malgré qu'il n'ait pas poussé, et qu'il se soit desséché. Ce qui désigne dans le jasmin une finesse de seve très-active et très communicative.

Le jasmin jaune d'Italie, c'est un petit arbrisseau qui ne s'élève qu'à quatre ou cinq pieds. Sa tige se soutient, sa feuille est large, brillante et d'un beau verd ; sa fleur est jaune, petite et sans odeur. Il est encore plus délicat que l'espèce précédente. Il faut le mettre dans un terrain léger, contre un mur de bonne exposition, et le couvrir de paillassons dans les grandes gelées. On le multiplie de boutures et de branches couchées : on peut aussi le greffer en écusson ou en approche sur le jasmin jaune commun, qui est le suivant : ce sera même un moyen de le rendre plus robuste.

Le jasmin jaune commun s'élève à cinq ou six pieds : il pousse du pied quantité de tiges minces qui se soutiennent fort droites, et dont l'écorce est verte et cannelée ; sa feuille est petite, faite en treffle, et d'un verd brun ; ses fleurs d'un jaune assez vif, viennent en petite quantité le long des nouvelles branches ; elles paraissent au mois de Mai, et elles sont sans odeur. Les baies noires qui leur succedent, peuvent servir à le multiplier ; mais il est plus court et plus aisé de le faire par les rejetons que cet arbrisseau produit dans la plus grande quantité. Il réussit dans tous les terrains ; il est très-robuste ; il fait naturellement un très-joli buisson : et comme il garde ses feuilles pendant tout l'hiver, il doit trouver place dans un bosquet d'arbres toujours verts.

Le jasmin d'Espagne est un bel arbrisseau, qui de la façon dont on le cultive, ne s'élève dans ce climat qu'à deux ou trois pieds. Il pousse des tiges minces et faibles, dont l'écorce est verte ; ses feuilles ressemblent assez à celles du jasmin commun ; mais elles les surpassent par le brillant et l'agrément de la verdure. Ses fleurs blanches en-dessus et veinées de rouge en-dessous, sont plus grandes et d'une odeur plus délicieuse ; ce jasmin est délicat, il faut le tenir en pot et lui faire passer l'hiver dans l'orangerie, où il fleurira pendant toute cette saison. Mais pour l'avoir dans toute sa beauté, il faut le mettre en pleine terre, où avec quelques précautions, il résistera aux hivers ordinaires : on pourra le planter en tournant le pot dans une terre limoneuse et fraiche contre un mur, à l'exposition la plus favorable et la plus chaude ; ce qui se doit faire au mois de Mai, afin que l'arbrisseau puisse faire de bonnes racines avant l'hiver. Il faudra palisser les rejetons à la muraille, et retrancher à deux pieds ceux qui seront trop vigoureux, afin de faire de la garniture. Les fleurs commenceront à paraitre au mois de Juillet, et dureront jusqu'aux gelées ; alors il faudra supprimer toutes les fleurs et couper les bouts des branches, qui étant trop tendres, occasionneraient de lamoisissure en se flétrissant, et infecteraient l'arbre ; ensuite couvrir l'arbrisseau par un temps sec avec des paillassons qu'on levera dans les temps doux, et qu'on n'ôtera entièrement que vers le milieu d'Avril ; alors il faudra le tailler, et réduire à deux pieds les rejetons les plus vigoureux ; ce qui fera produire quantité de fleurs qui seront plus grandes et beaucoup plus belles que celles des plants que l'on tient en pot. La culture de ceux-ci consiste à couper tous les ans au mois de Mars, toutes les branches à un oeil au-dessus de la greffe. Il leur faut cette opération pour les soutenir en vigueur ; car si on les laissait monter à leur gré, ils s'épuiseraient et dépériraient bientôt. On multiplie cet arbre par la greffe sur le jasmin blanc ordinaire. Il y a une variété de cet arbrisseau qui est à fleur double ; cette fleur est composée d'un premier rang de cinq ou six feuilles, du milieu desquelles il s'en élève trois ou quatre, qui quand elles ne s'épanouissent pas, restent serrées dans le milieu de la fleur, où elles forment un globule : cette fleur a l'odeur plus forte que celle du jasmin d'Espagne simple, et elle se soutient plus longtemps sur l'arbrisseau, où elle se desseche sans tomber ; et il arrive quelquefois que le même bouton qui a fleuri se r'ouvre, et donne une seconde fleur. On multiplie et on cultive ce jasmin comme celui à fleur simple ; l'un et l'autre sont toujours verts.

Le jasmin jaune des Indes ou le jasmin jonquille : c'est un bel arbrisseau, qui par l'éducation qu'on est forcé de lui donner, faute d'une température suffisante de ce climat, ne s'élève qu'à quatre ou cinq pieds. Il prend une tige forte et ligneuse, qui a du soutien : ses feuilles en forme de treffle, sont grandes et de la plus brillante verdure ; ses fleurs qui viennent aux extrémités des branches, sont jaunes, petites, rassemblées en bouquets d'une excellente odeur de jonquille, et de longue durée ; l'arbrisseau en fournit pendant tout l'été et une partie de l'automne. On le tient en pot, et on le met pendant l'hiver dans l'orangerie comme le jasmin d'Espagne, quoiqu'il soit moins délicat. On peut le multiplier de graines ou de branches couchées ; mais cette dernière méthode a prévalu par la longueur et la difficulté de l'autre : si on marcotte ses branches au mois de Mars, elles auront au printemps suivant de bonnes racines pour la transplantation. Il faut tailler ce jasmin au printemps, supprimer les branches languissantes, et n'accourcir que celles qui s'élancent trop, attendu que les fleurs ne viennent qu'à leur extrémité, et que cet arbrisseau étant plus ligneux que les autres jasmins, les nouveaux rejetons qu'il pousserait ne seraient pas assez forts pour fleurir la même année. Il est toujours verd.

Le jasmin de Açores est un très bel arbrisseau, dont la délicatesse exige dans ce climat l'abri de l'orangerie pendant l'hiver ; aussi ne s'éleve-t-il qu'à trois ou quatre pieds, parce qu'on est obligé de le tenir en pot. Ce jasmin se garnit de beaucoup de branches, ce qui permet de lui donner une forme régulière. Sa feuille est grande, d'un verd foncé, très-brillant. Ses fleurs sont petites, blanches, d'une odeur douce, très-agréable : elles viennent en grappes et en si grande quantité que l'arbrisseau en est couvert : elles durent pendant toute l'automne. Les graines qu'elles produisent dans ce climat ne lèvent point. On peut le multiplier de marcotte ; mais l'usage est de le greffer comme le jasmin d'Espagne sur le jasmin blanc commun. Il lui faut la même culture qu'au jasmin jonquille, si ce n'est pour la taille, qu'il faut faire au printemps, et qui doit être relative à la forme que l'on veut faire prendre à l'arbrisseau. Nul ménagement à garder pour conserver les branches à fleurs, attendu qu'elles ne viennent que sur les nouveaux rejetons. Il est toujours verd.

Le jasmin d'Arabie, c'est le plus petit et le plus délicat de tous les jasmins ; on ne peut guère le laisser en plein air que pendant trois ou quatre mois d'été ; il lui faut une serre chaude pour lui faire passer l'hiver. Ses feuilles sont entières, arrondies, de médiocre grandeur, et placées par paires sur les branches ; ses fleurs sont purpurines en-dessous, et d'un blanc terne en-dessus, qui devient jaunâtre dans le milieu ; elles exhalent une odeur délicieuse, qui approche beaucoup de celle de la fleur d'orange. Ce jasmin fleurit au printemps et pendant toute l'automne. Dans sa jeunesse la taille lui est nécessaire pour lui faire prendre de la consistance ; on doit au printemps couper à moitié les jeunes rejetons jusqu'à ce que la tête de l'arbrisseau en soit suffisamment garnie, après quoi on se contente de retrancher les branches faibles, seches ou superflues. On le multiplie par la greffe sur le jasmin blanc ordinaire. Il y a une variété de ce jasmin qui est à fleur double, et c'est ce qui en fait toute la différence. L'un et l'autre sont toujours verts.

Le jasmin de Virginie, cet arbrisseau selon les méthodes de Botanique, ne devrait pas avoir place parmi les jasmins, attendu qu'il est d'un genre tout différent que l'on nomme bignone. Mais comme il est plus généralement connu sous le nom de jasmin, il est plus convenable d'en traiter à cet article. Ce jasmin pousse des tiges longues et sarmenteuses qui s'attachent d'elles-mêmes aux murailles ; à la faveur des griffes dont les rejetons sont garnis à chaque nœud. Ces griffes ressemblent à celle du lierre, et sont aussi tenaces ; l'écorce des jeunes branches est jaunâtre ; sa feuille est aussi d'un verd jaunâtre ; elle est grande, composée de plusieurs folioles qui sont profondément dentelées et attachées à un filet commun ; elle a quelque ressemblance avec celle du frêne. Ses fleurs paraissent au mois de Juillet, et elles durent jusqu'en Septembre ; elles sont rassemblées en grouppes assez gros au bout des jeunes rejetons : un grouppe contient quelquefois jusqu'à vingt-cinq fleurs, qui sont chacune de la grosseur et de la longueur du petit doigt, et d'un rouge couleur de tuîle : elles fleurissent par partie ; les unes se détachent et tombent, tandis que les autres s'épanouissent ; elles n'ont point d'odeur. Ce jasmin ne donne point de graines dans ce climat. On le multiplie de branches couchées que l'on fait au printemps, et qui font assez de racines pour être transplantées au bout d'un an. On peut aussi le faire venir de boutures, qui à voir les griffes qui sont attachées à chaque nœud, font présumer une grande disposition à faire des racines ; cependant ces griffes n'y contribuent en rien, et les boutures ne réussissent qu'en petit nombre : on les fait au mois de Mars ; celles qui prospèrent ne sont en état d'être transplantées qu'après deux ans. La taille de cet arbrisseau demande des attentions pour lui faire produire des fleurs : il faut retrancher au printemps toutes les branches faibles ou seches ; tailler celles qu'on veut conserver à trois ou quatre yeux, à peu près comme la vigne, et les palisser fort loin les unes des autres. Cet arbrisseau pousse si vigoureusement pendant tout l'été, qu'il est force d'y revenir souvent ; mais il faut se garder de le tondre au ciseau, et d'accourcir indifféremment tous les rejetons. Comme les fleurs ne viennent qu'au bout des branches, et qu'elles ne paraissent qu'au commencement de Juillet, il faut attendre ce temps pour arranger ce jasmin ; on retranche alors toutes les branches gourmandes qui ne donnent aucune apparence de fleurs, et on attache à la palissade toutes celles qui en promettent. Ce jasmin est très robuste, il croit très-promtement, et il s'élève à une grande hauteur. Il réussit à toutes expositions et dans tous les terrains, si ce n'est pourtant que dans les terres seches et légères son feuillage devient trop jaune, mais il y donne plus de fleurs. Il y a deux variétés de cet arbrisseau ; l'une a les feuilles plus vertes, l'autre les a plus petites ; toutes deux sont d'un moindre accroissement : elles ne s'élèvent qu'à quatorze ou quinze pieds. On doit les multiplier, les cultiver, et les conduire comme la grande espèce. M. Miller, auteur anglais, fait encore mention dans la sixième édition de son dictionnaire des Jardiniers, d'un jasmin de Caroline à fleur jaune ; mais cet arbrisseau est très-rare. C'est un grimpant toujours verd, ses feuilles sont étroites et brillantes, et il donne en été des fleurs jaunes en bouquets qui sont d'une odeur délicieuse. Il peut passer en pleine terre dans les hivers ordinaires : on le multiplie de branches couchées.

Dans le système botanique de Linnaeus, le jasmin est un arbrisseau qui fait un genre de plante particulier, qu'il caractérise ainsi ; le calice de la fleur est oblong, tubulaire, d'une seule pièce, découpé à l'extrémité en cinq segments. La fleur est composée semblablement d'un seul pétale, formant un long tube cylindroïde, partagé en cinq quartiers dans son extrémité supérieure. Les étamines sont deux courts filaments ; les antheres sont petites, et cachées dans le tuyau de la fleur. Le pistil est composé d'un germe arrondi. Le stîle est un filet de la même longueur que les étamines. Le fruit est une baie lisse, rondelette, avec une loge qui contient deux graines ovoïdes, allongées, couvertes d'un pedicule, convexes d'un côté, et aplaties de l'autre.

M. de Tournefort compte quatorze espèces de jasmin, auxquelles il faut nécessairement ajouter le caffier, ou l'arbre du caffé, nommé par Commelin jasminum arabicum, castaneae folio, flore albo, odoratissimo, cujus fructus coffy in officinis dicuntur nobis, et dont la culture intéresse tant de peuples. Mais nous ne ferons ici que la description du jasmin ordinaire de nos jardins, jasminum vulgatius, flore albo.

C'est un arbrisseau qui pousse un grand nombre de tiges longues, vertes, grêles, faibles et pliantes, lesquelles s'étendent beaucoup, et ont besoin d'être soutenues. Elles sont couvertes de feuilles oblongues, pointues, lisses, crenelées, d'un verd obscur, rangées comme par paires le long d'une côte, qui est terminée par une seule feuille beaucoup plus grande que les autres. Les fleurs blanches, petites, agréables, d'une odeur douce, naissent d'entre les feuilles par bouquets, et en manière d'ombelles ; elles forment un tuyau évasé par le haut, et découpé en étoile, en cinq parties, et elles sont portées sur un calice fort court, ce qui fait qu'elles sont sujettes à tomber après leur épanouissement. Chaque fleur est remplacée par une baie molle, ronde, verdâtre, contenant deux semences ovoïdes et plates. Cet arbrisseau fleurit au mois de Juin et de Juillet ; et ses charmantes fleurs, que l'air ne ternit jamais, exhalent un parfum délicieux. (D.J.)

JASMIN, (Chimie) les fleurs de jasmin sont du nombre de celles qui tiennent une partie aromatique qu'on n'en peut retirer d'aucune manière par la distillation, mais qu'on peut fixer par le moyen des huiles auxquelles elle est réellement miscible.

On choisit pour cette espèce d'extraction une huîle par expression absolument inodore, et qui ne soit point sujette à rancir, telle que l'excellente huîle d'olive, ou l'huîle de ben. On ne saurait se servir pour cet usage des huiles essentielles, et encore moins des empyreumatiques, parce qu'elles ont toutes de l'odeur. On y procede par l'opération décrite à l'article BEN, Histoire natur. et Botanique Voyez cet article.

L'essence de jasmin de nos Parfumeurs n'est autre chose que l'une ou l'autre de ces huiles chargées de l'aromate du jasmin.

Si l'on veut faire passer le parfum de cette essence dans l'esprit-de-vin, il n'y a qu'à les battre ensemble dans une bouteille pendant un certain temps : l'esprit de vin ne touchera point à l'huile, et s'aromatisera d'une manière très-agréable. (b)

JASMIN, en terme de Boutonnier, c'est une chute de différents ornements en franges, en paquets, en sabots et en pompons, qui tombent d'une corniche, etc. Pour plus grand enjolivement, on varie les jasmins en diverses manières, en sorte qu'une partie est en franges, une autre en assemblage de différents ouvrages brillans pour faire contraste. Voyez PAQUETS, POMPONS et SABOTS. On donne encore aux jasmins le nom de chute, sans-doute parce qu'ils pendent de quelqu'endroit que ce sait.