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Catégorie parente: Histoire naturelle
Catégorie : Botanique
S. m. (Histoire naturelle, Botanique) capparis, genre de plante à fleur, composée pour l'ordinaire de quatre pétales disposés en rose. Il sort du calice un pistil qui a un embryon. Cet embryon devient dans la suite un fruit fait en forme de poire, ou une silique charnue, dans laquelle il y a plusieurs semences qui sont assez souvent arrondies et d'une figure approchante de celle d'un rein. Tournefort, inst. rei herb. Voyez PLANTE. (I)

On cueille les boutons du capparis spinosa, J. B. 2. 63. on les confit dans le vinaigre, et on les envoye par toute l'Europe.

Les capres sont astringentes, amères, corroborantes, bonnes pour les estomacs faibles et grossiers, chargés d'humeurs pituiteuses, et qui ont perdu l'appétit : elles sont bonnes pour lever les obstructions des viscères, surtout de la rate ; pour la paralysie et les convulsions causées par la superfluité des humeurs. On les recommande dans les fièvres chroniques et continues.

On applique des linges ou une éponge trempée dans la saumure de capres, sur le côté au-dessous de l'hypocondre, pour résoudre l'enflure de la rate. Si l'on y ajoute de la semence de moutarde, pour que le vinaigre puisse s'imprégner de son sel volatil, le remède n'en sera que meilleur.

Les capres sont aussi bonnes pour tuer les vers.

La racine du caprier est une des cinq petites racines apéritives.

L'écorce de cette racine est apéritive diurétique ; elle entre dans les tisanes apéritives.

L'huîle du caprier se fait par l'ébullition de cette racine dans l'huîle d'olive ; on en oint la région de la rate dans les douleurs de cette partie.

Cette huîle est fort composée dans Lémery, et n'en est pas meilleure. Zwelfer ajoute à la composition, pour la rendre plus efficace, du sel ammoniac, du tabac, du camfre, de l'huîle distillée de gomme ammoniaque. (N)